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Les 10 aliments les plus nocifs pour la planète

Publié le 6 janvier 2017 à 00h00

Modifié le 6 juin 2017 à 15h04

par La Rédac'

Notre Terre on l’aime, mais on l’a détruit, et cela commence par ce que l’on met dans notre assiette. Eh oui, de nombreux aliments sont mauvais pour l’environnement, et malheureusement la plupart figurent parmi ceux que l’on consomme le plus. Clément Fournier, rédacteur en chef du site e-RSE.net a dressé une liste des 10 pires aliments pour notre planète, en voici un aperçu. 

Le sucre

Dans ton café, sur tes fraises ou dans ton yaourt, le sucre est partout.

Et pourtant, c’est l’une des cultures les plus nocives pour la planète, selon une étude de la WWF.  

Cette plantation détruit les habitats riches en vie animale, végétale et en insectes et l’utilisation intensive d’eau et de pesticide pour la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque une forte érosion des sols.

Le café

La culture du café a également un fort impact sur l’environnement. Cette plante pousse à la base à l’ombre des arbres, mais aujourd’hui une part importante de café est cultivée en pleine lumière, et cela rime donc avec une déforestation intense, une utilisation importante de pesticide et d’eau ou encore une érosion des sols.

Une photo publiée par @aminalatunizienne le

La viande

La viande serait certainement l’aliment qui pèse le plus sur notre planète, et notamment la viande industrielle. La production de viande contribue à la déforestation, à la production de gaz à effet de serre (en particulier le méthane) à cause de l’alimentation à base de grains et de soja que l’on donne aux animaux. Le boeuf et l’agneau seraient les viandes les plus nocives.

Le chocolat

Le chocolat ne pousse que dans certaines zones autour des forêts équatoriales, et a besoin de beaucoup d’eau.

Pour te donner une idée, il faut 2400 litres d’eau pour faire 100 g de chocolat.

Depuis quelques années, la demande de cacao a explosé entrainant une augmentation des prix. Du coup, de nombreux petits producteurs se sont mis au cacao et détruisent les forêts équatoriales afin de pouvoir planter le cacao. Il y a une grande déforestation dans les pays tels que la Côte d’Ivoire, le Ghana ou l’Indonésie, déforestation qui affecte la biodiversité locale.

Le soja

Un peu moins connu, le soja s’avère également être très nocif. Il contribue à la déforestation et a de nombreux impacts environnementaux. La production d’huile de soja en particulier nécessite l’utilisation de processus industriels lourds, de solvants chimiques comme l’hexane, qui polluent et produisent des gaz à effet de serre.

Le riz

Pour pousser, le riz a besoin d’énormément d’eau : 3400 litres d’eau pour 1 kg de riz. En plus de cela, les rizières rejettent du méthane - 100 millions de tonnes de méthane par an sont liées à la production de riz. C’est donc le plus gros producteur de méthane d’origine humaine dans le monde, devant la production de bétail. 

L’huile de palme

On la retrouve dans la majorité des produits sucrés industriels les plus populaires, comme les pâtes à tartiner, et tous les autres gâteaux qu’on mange au goûter, les chips ou encore plats préparés.

Selon la WWF, la production d'huile de palme est directement responsable de la déforestation à grande échelle (notamment dans les forêts primaires en Indonésie et en Malaisie), de la destruction de l’habitat naturel de plusieurs espèces menacées, de l’érosion et l’appauvrissement des sols, de la pollution des sols, de l’eau et de l’air, et de fortes émissions de gaz à effet de serre.

Rien que ça ! 

Le saumon

C’est le poisson préféré des français et aussi un des plus nocifs pour l’environnement ! Le pire serait le saumon d’élevage.

Il faudrait 3 kg de poissons sauvages ou de protéines animales pour faire 1 kg de saumon d’élevage.

Des antibiotiques et des produits chimiques sont utilisés dans la production et se répandent ainsi dans l’eau et contaminent la biodiversité.

L’eau minérale

Les bouteilles d’eau minérales sont très populaires en France (on en vend environ 5.5 milliards chaque année). Or, il faut environ 3 litres d’eau pour produire une bouteille d’eau de 1 litre et environ 33 cl de pétrole.

On estime que pour fabriquer toutes les bouteilles vendues dans le monde, on brûle chaque année 17 millions de barils de pétrole.

Soit l’équivalent de la consommation annuelle d’essence d’un million de voitures… En plus 80% des bouteilles en plastiques vendues dans le monde ne seraient pas recyclées, et finissent donc comme déchets et contribuent à la pollution des milieux naturels et notamment de l’océan.

Certains fruits et légumes

La banane, les mangues ou les pêches font partis des fruits qui demandent le plus d’eau et de pesticides pour pousser en quantités industrielles. Ne parlons pas des fraises qui nécessitent de l'eau, des pesticides, des fertilisants et des engrais.

En ce qui concerne les légumes, les tomates, la laitue ou les choux sont plutôt gourmands en eau. Le mieux est donc de choisir des fruits et légumes de saisons, qui ont poussé dans un environnement adapté ! 

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Week-end impérial à Vienne

Publié aujourd'hui à 08h30

par Jacques de la Chaise

Vienne, cette carte postale figée dans le temps qui oscille entre opéra et Art nouveau, faste impérial et audaces contemporaines. En arpentant ses ruelles pavées, on se sent minuscule, écrasé par les vestiges majestueux de l'Empire austro-hongrois : colonnades antiques, coupoles de cuivre oxydées, statues baroques dégoulinant de grandeur. Une escale là-bas, c'est une plongée dans l'Histoire, un rêve éveillé sous un ciel de dorures et de musique symphonique. On vous emmène avec nous découvrir cette ville hors du temps ! 

Jour 1 : Splendeurs et paillettes

Arrivée en majesté à l'Hôtel Imperial, le seul hôtel-palais historique à avoir préservé l'empreinte de son passé fastueux. S’il y a un endroit où l’âme impériale de Vienne vibre encore, c'est ici.

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Ancien palais transformé en hôtel de légende, il incarne à lui seul tout le faste et le raffinement de l’ancienne capitale des Habsbourg. En poussant ses portes, on entre dans une autre époque : marbres sculptés, lustres étincelants et service d’exception. On se glisse dans les pas de Sissi l'Impératrice, au milieu d'un décor baroque à couper le souffle.

L'expérience n'est pas complète si l'on ne déguste pas le délicieux menu du restaurant de l'hôtel. L'Opus est une ode à la gastronomie autrichienne, où chaque plat revisite avec élégance les classiques viennois. Impossible de passer à côté de leur Wiener Schnitzel, une escalope fine et dorée à la perfection. Une parenthèse hors du temps, à savourer avant de partir explorer la ville. 

Adresse: Kärntner Ring 16, 1015 Wien, Autriche

On part ensuite explorer les alentours, où se dresse fièrement l'héritage des Habsbourg. On rentre dans une authentique taverne autrichienne, chez Giorgina, pour un déjeuner aux saveurs d'antan, à quelques pas des écuries espagnoles où s'entraînent les mythiques Lipizzans dans une chorégraphie équestre spectaculaire. L'après-midi, on file voir la cathédrale Saint-Étienne et son clocher qui semble chatouiller les étoiles.

Mais pour le grand frisson, direction l'opéra de Vienne, sans doute le plus prestigieux du monde. Ce soir, Tosca est jouée dans un décor d'époque, avec l'illustre Pavel en tête d'affiche. 

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L'immersion se prolonge au bar de l'hôtel Sacher, en face de l'opéra, où l'on déguste le gâteau au chocolat mythique du lieu - Sachertorte - dans une ambiance feutrée qui sent bon les Années folles.

Jour 2 : Une virée alternative et branchée

Après un petit déjeuner au champagne à l'Imperial, on troque les dorures pour une virée plus alternative. Direction Hundertwasserhaus en tramway : immeubles excentriques, boutiques vintage et balade dans le marché en plein air du Rochusmarkt.

Pour le déjeuner, direction le Naschmarkt, véritable carrefour des saveurs où les épices orientales embaument l'air. On s'attable chez Neni pour une cuisine israélienne revisitée avec amour et audace. 

Puis, l'après-midi s'écrit en couleurs avec la visite du Belvedere, temple absolu de Gustav Klimt et de son célèbre « Baiser ». Entre les ors de la Renaissance et la modernité rêveuse de Klimt, l'émotion est à son comble.

Pour clore cette journée, rendez-vous au Das Loft, restaurant branché perché sur les toits de la ville. Une cuisine fusion audacieuse, une vue à couper le souffle et un DJ set électro qui pulse doucement dans l'air du soir. 

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Jour 3 : Derniers instants royaux

Ce matin, on s'attarde dans les jardins du palais de la Hofburg avant de pénétrer dans les appartements de Sissi et la monumentale bibliothèque baroque. Une plongée vertigineuse dans un luxe révolu, mais fascinant.

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Pour le déjeuner, on s'installe au Palmenhaus, niché sous une serre grandiose où la nature et l'architecture se rencontrent. L'après-midi, une virée shopping raffinée dans la très chic Kohlmarkt, avec une halte obligatoire chez Demel, salon de thé iconique aux vitrines gourmandes. On tombe par hasard sur un pop-up store fou, conçu par l'architecte Hans Hollein dans les années 70, qui accueille aujourd'hui les parfums énigmatiques de Pauline Rochas.

Avant de quitter Vienne, ultime détour par l'institution Zum Schwarzen Kameel. Cette brasserie animée est le reflet de l'âme viennoise : décor d'époque, serveurs élégants et ambiance effervescente.

Le dernier stop se fait chez Wilhelm Jungmann & Neffe, l'une des plus anciennes boutiques de la ville, pour s'offrir un parapluie sur mesure, parfait compagnon du retour à Paris.

Jour du départ, Vienne s'efface doucement, mais ses ors et ses fastes restent gravés dans la rétine. Une valse impériale qui ne demande qu'à être rejouée !


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