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Les pires fails de covoiturage

undefined undefined 18 mai 2016 undefined 00h00

undefined undefined 26 novembre 2020 undefined 11h47

La Rédac'

Comme le temps magnifique de ces derniers jours nous le rappelle, on va bientôt être obligés de quitter Paris et de partir en vacances (oh non, encore ?). Le boss ayant mis un 49.3 sur ton augmentation, tu peux oublier les destinations exotiques, l'avion voire même la SNCF, même la seconde classe. Blasé de ne pouvoir profiter à nouveau des plaisirs du train-couchettes, il te reste encore une option de qualité malgré ta condition de prolo : visiter notre douce France et découvrir les joies du covoiturage. C'est trop cool le covoiturage, c'est convivial, pas cher, et tu fais de belles rencontres... ou pas. Témoignages.

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Le plus crade

Camille (24 ans, dans la com') : Retour de Bretagne à la fin des vacances d'été l'année dernière, une des passagères puait tellement qu'une autre lui a vomi sur les pieds. La fin du trajet a été un pur moment Nutella.

Le plus joyeux

Jean-Claude (47 ans, contrôleur dans une société de transports parisiens) : Je rentrais de chez mon mec dans le Loire et Cher, j'ai fait le trajet avec trois jeunes qui n'ont pas arrêté de fumer du shit dans la voiture... Du shiiiiit, merde, et dans une Twingo en plus. Ils ont rigolé pendant toute la route, j'ai rien compris à leurs blagues.

Le plus confort

Dulien (26 ans, ingénieur informatique) : Je monte avec deux mecs qui retapaient une baraque vers Angers. J'ai dû faire le trajet derrière, complètement bloqué contre la vitre arrière par une multitude d'outils, des machettes, une tronçonneuse, et plein d'autres merdes crades. Les mecs puaient clairement la transpi et en prime, Médor qui était dans le coffre me sniffait les cheveux et bavait partout.

Plus on est de fous plus on rit

Bernadette (27 ans, marchande de poisson à Rungis) : En covoiturage avec un couple, le mec me parle tout le voyage, sa meuf pète un câble de jalousie et s'embrouille avec son mec. Au final, ils m'ont lâchée à Dijon ces ploucs, j'ai dû appeler ma famille à la rescousse et j'ai attendu 4h dans une station-service !

Le plus rapide

Jacques (33 ans, commercial dans les assurances) : Le mec me prend à Marseille et on roule pépère jusqu'à l'autoroute. Après ça, le mec a commencé à se prendre pour Michael Schumacher sur des skis. Marseille/Lyon 1h20, on a fini au commissariat, avec suspension de permis pour lui et gros flip pour moi. J'ai eu tellement peur que j'ai même pas pensé à lui refourguer une assurance-vie, c'est te dire.

Le plus intrusif

Sabrina (22 ans, étudiante en pose de sourcils) : Non mais alors, plus jamais. J'ai fait un Saint-Trop'-Bordeaux avec des ieuv, genre la quarantaine quoi, ils ont fait que me raconter leur vie. Non, mais c'était trop relou, il y en avait un, il avait un gosse et il m'a même montré des photos. #boring

Le plus gros fail

Marco (19 ans, en stage chez Biactol) : J'attendais mon unique passagère place de la Nation. Je vois débarquer une espèce de bombasse. Trop happy, je mets son sac dans le coffre de ma Panda. 5 minutes plus tard, elle décide subitement, et à mon grand regret, de descendre porte de Vincennes. Notre idylle n'aura pas survécu à ma mixtape de Maître Gims.