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Les meilleurs rooftops couverts pour admirer Paris au chaud

Publié le 20 janvier 2022 à 17h01

Modifié le 11 février 2022 à 15h01

par Lila D

Paris, Ville Lumière, si belle à observer du haut de ses toits. Sachez que les toits terrasses ne sont pas limités aux journées estivales. Notre capitale nous offre en hiver une ribambelle de rooftops couverts pour admirer la vue, tout en restant au chaud. Voici notre sélection.

Le plus discret : Au Top

Au dessus de la rue Vieille du Temple se niche Au Top, un restaurant qui porte bien son nom, puisqu’il vous ravira les papilles tout en vous offrant une vue imprenable sur a capitale à 360°, afin d’en admirer les monuments historiques et iconiques. Une carte raffinée avec des plats hauts en couleur proposant des classiques cuisinés et présentés de manière originale et subtile.

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Restaurant Au Top
93 rue Vieille du Temple - 3e

Le plus moderne : Le Windo

Vous connaissez peut-être, avant cet endroit s’appelait La Vue. Le bar à cocktails du Hyatt Regency qui culmine à 140 mètres de hauteur, au 34 étage, propose une carte surprenante, avec des mélanges de saveurs ingénieux. On y trouve une ambiance feutrée et chaleureuse, et la verrière gigantesque nous laisse profiter de la splendeur de Paris dès la nuit tombée.

Windo
3 Place du Général Kœnig - 17e


Le plus gastronomique : Le Edmond

En tant que natif.v.e.s du 9e, Montmartre est quasiment toujours dans notre angle de vue, là, on toise la ville avec elle ! Le Terrass Hotel vous accueille au Edmond, leur roof top à concept génial. Le chef Julien Goriot propose une carte gastronomique avec des recettes inspirées du début du 20e siècle : Joue de bœuf en pot-au-feu, purée de topinambour et pâté en croute, voilà qui ravira toutes les sortes de gourmets.

Terrass' Hôtel Paris
12-14 Rue Joseph de Maistre - 18e

Le plus spectaculaire : Le Mun

 Mun est un petit paradis perché au dessus de la plus belle avenue du monde : une végétation luxuriante, un intérieur chatoyant, avec une influence nippone, de la déco jusqu’à l’assiette. Vous y dégusterez des mets fins, et siroterez des cocktails élaborés dans les règles de l’art. L’emplacement, juste au dessus des Galeries Lafayette des Champs Elysées, vous offrira une vue imprenable et unique à Paris : de l’Arc de Triomphe jusqu’au Sacré Cœur en passant par la Tour Eiffel. Laurent Gourcuff et Paris Society proposent officiellement le meilleur spot du 16ème.

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MUN rooftop Paris
52 Av. des Champs-Élysées - 8e


Le dernier arrivé : Cœur Sacré

Encore une adresse à Montmatre, certes, car il faut absolument que vous sachiez qu’une nouvelle adresse à ouvert. Elle s’appelle Cœur Sacré, et ce n’est pas seulement un bar en roof top avec de la super finger food et des cocktails à tomber. L’endroit abrite aussi un concept store dans lequel 19 créateurs proposent des produits éthiques et responsables.

Coeur Sacré
5 Rue Saint-Éleuthère - 18e 

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

© Owen Cooper dans Adolescence - Netflix

Véritable phénomène de société depuis sa sortie mi-mars, Adolescence sera mise gratuitement à disposition des écoles secondaires du Royaume-Uni. Une décision du gouvernement afin de sensibiliser les jeunes sur les thématiques abordées dans la mini-série, allant du masculinisme au harcèlement scolaire. 

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité. 


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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