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10 astuces de base pour mieux gérer son oseille

Publié le 23 novembre 2018 à 17h53

Modifié le 23 novembre 2018 à 18h52

par Inès Agblo

Cessons de nous cacher derrière les excuses usuelles : la société de consommation, les impôts, l’État… Certes. Cela dit, parlons peu, parlons vrai : claquer des thunes, ça fait kiffer. Alors essayons de remédier à ce fléau.

Mes chers frères, mes chères sœurs… Nous vivons dans un monde où le moindre projet est réduit en poussière par un énième « j’ai plus d’oseille » ; où les fins de mois durent du 1er au 31 ; où les commandes Deliveroo sont journalières.

Arrêtons de vivre dans le déni, et ouvrons les yeux sur nos conneries. Oui, on aime faire voler des billets dans les airs, alors que notre compte en banque fait de la peine.

Du coup, dans la lignée de notre top des techniques pour demander de l’oseille à ses parents, on vous délivre la marche à suivre pour bien gérer ses sous. Avec ces quelques tips, vous baignerez bientôt dans une mare de billets (on force).


1 - Supprimer les applis trop tentantes de son Smartphone

Commencez par un tri simple, en éliminant toutes ces applis néfastes à l’image d’Asos ou Deliveroo. Oui, la bouffe et les fringues c’est cool, mais merde, ça coûte bonbon (terme adéquat) ! Si vous arrêtez de scroller sur les menus à commander ou les dernières sneakers, c’est un premier pas.


2 - Prendre en compte les prélèvements à venir (ils ne vont pas s’envoler les gars)

Il faut arrêter d’être surpris en constant que la taxe d’habitation arrive sous peu, que la troisième mensualité du four commandé chez Darty est prévue pour bientôt, tandis qu’il faut rembourser Bianca qui t’avait avancé ton Uber. Soyez prudents, notez tout, et prévoyez les gars !


3 - Savoir ignorer l’appel du pompelup de temps en temps

Le travail vous prend beaucoup de temps, et vous avez envie de sortir à la moindre occasion… Mais voilà, l’alcool c’est pas de l’eau, et les mille-et-un cocktails à 9€ que vous vous êtes enfilé finiront par apparaître sur votre relevé. Donc, optez pour le Netflix and Chill de temps à autres, c’est plus sage.

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4 - Passer un coup de fil à papa ou maman au bon moment

Le projet est d’utiliser l’appel à la famille comme le bonus ultime. Si vous appelez votre mère dès vous craquez pour une nouvelle veste, vos demandes n’obtiendront plus la moindre réponse. Consultez-les quand vous êtes au fond du trou et que vous avez réellement besoin d’un max.


5 - Arrêtez de se dire tous les mois : « Le mois prochain, je mets de côté »

On connaît bien ces moments où on dépense n’importe comment, mais on se rassure en se disant que le mois suivant, on va cesser les conneries et mettre de côté. Du coup, il serait temps de le faire vraiment, et ne pas repousser en permanence.


6 - Cessez de penser que sa CB est illimitée

En effet, dès lors que vous recevez votre salaire, une prime ou un gros remboursement, votre cerveau part en roue libre et se convainc que cette argent est illimitée. Pour simple information : ce n’est pas le cas. Voilà, c’est pour nous.


7 - Se poser deux minutes avant d’acheter tout et n’importe quoi

Oui, ce gaufrier en promotion est cute as fuck et il irait bien dans votre appartement. Le problème c’est que vous avez la flemme de vous concocter ne serait-ce que votre bol de céréales de bon matin, alors le jour où vous vous chaufferez pour faire une pâte à gaufres, la bécane aura déjà pris l’humidité. En gros, réfléchissez vraiment avant d’acheter de la merde.


8 - Ne pas croire qu’on peut avancer des thunes à 600 potes à la fois (sans les récupérer)

Vous êtes généreux, et votre pote Martin vous fait de la peine à ne pas pouvoir se payer un verre. Le problème c’est vous aviez déjà payé le déjeuner de Ludivine la semaine dernière, et accordé un petit prêt à Jean-Yves. Seulement, qui vous aidera, vous, quand votre compte sera saigné jusqu’à la dernière goutte ? Bah ouais, faut pas confondre gentil et distributeur de cash hein ?


9 - Ne pas oublier qu’un prêt ou un découvert… ça se rembourse

Vous êtes au pied du mur, et vous êtes contraint de demander un prêt de 1 000 boules à votre banque. Après avoir vécu une longue période sans un sou, vous vous autorisez à choper une petite paire de chaussures avec les thunes, juste pour vivre un peu quoi. Et puis un concert ne ferait pas de mal, non ? Quand était-ce la dernière fois que vous avez dîné dehors ? Ah merde… Déjà plus rien ?


10 - Dédicace aux fumeurs : RÉDUIRE (voire arrêter)

Les prix ont beau augmenter toutes les 5 minutes, vous continuez à penser que votre compte s’adapte par magie à chacune de ces hausses. Scoop : non, ça coûte une blinde, et ça continuera encore. Sorry ! Mais on vous kiffe quand même les nicotine addicts.

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Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

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Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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