Château de Rotschild
Un château aux abords de Paris, ça fait rêver… Attendez de voir celui abandonné des Rotschild, à Boulogne : toiles d’araignée, risques d’éboulements, plantes folles, toiture dégelante… On est loin de la luxure. Depuis que cette belle demeure style Louis XIV a été abandonnée par la richissime famille lors de la Seconde Guerre mondiale puis rachetée il y a quelques années par un Saoudien, les aventuriers urbains s’y aventurent. Grâce à eux, on découvre une pépite laissée pour compte, peut-être bientôt rénovée ?
Voir cette publication sur Instagram
Catacombes non-officielles
Outre les catacombes prises d’assaut par les touristes et petits curieux, il y a les "cata" de l’ombre. Celles non-officielles, juste en dessous de nos pieds, arpentées par un peuple de noctambules qui n’ont pas froid aux yeux (ni froid tout court d’ailleurs). Une fois coincés dans ces allées souterraines cachées, attention à ne pas vous perdre : salles, graffitis, tunnels très très étroits, rencontres un poil chelou… bref, plutôt à voir qu’à raconter.
Voir cette publication sur Instagram
Bunker sous la gare de l’Est
Epoustouflant ! A Gare de l’Est, sous les milliers de voyageurs qui courent pour attraper leur train, se dérobe un bunker datant de la Seconde Guerre mondiale. Encore la propriété de la SNCF, cet abri de 120 m2 servait lors de bombardements et est toujours en très bon état. Un retour en arrière aussi incroyable que détonnant.
Voir cette publication sur Instagram
Prison de la Santé
Pas vraiment abandonnée mais actuellement fermée pour travaux. D’ailleurs, prisonniers ou visiteurs, vous ne verrez plus jamais la prison de la Santé comme avant puisque ce sera une toute nouvelle version qui sera dévoilée en 2019. Inaugurée en août 1867, elle a vu défilé du beau monde : Apollinaire, Mesrine, Seth Gueko ou encore Bernard Tapie dans sa cellule VIP. Sans être un repris de justice (ou un pestiféré au XIIe siècle), on peut pénétrer l’enceinte de la dernière prison parisienne grâce à Neverends et aux journées du patrimoine.
Voir cette publication sur Instagram
Le Tchernobyl parisien, le fort de Vaujours
Vaujours, c’est le nom un peu louche que porte cette ancienne zone militaire à côté de Paris. Pourquoi on la surnomme le Tchernobyl français ? Simplement parce que de 1951 à 1997, on y a développé des détonateurs de bombes atomiques. Eh beh !
©Christophe Nédélec
Le Mausolée
Porte de La Villette, non loin du périph', il y a un ancien supermarché immense, reconverti depuis en véritable salle d’exposition clandestine pour graffeurs en tout genre. On ne vous dira pas comment s’y introduire, mais la réponse se trouve dans le livre de ceux qui ont découvert ce temple du graffiti, Lek et Sowat. C’est interdit bien sûr, mais c’est ce qui fait aussi tout l’attrait de ce lieu. Là-bas, chaque salle est transformée, par des jeux de perspectives, d’anamorphoses, de lettrages. Dans ce quartier en pleine expansion et de plus en plus bobo, le Mausolée reste le témoin d’une époque où il ne faisait pas bon s’y balader passé 23h. Les temps ont bien changé, mais le voyage en vaut la chandelle, pour la symbolique du lieu mais aussi pour les œuvres magnifiques qu’on peut y voir, malgré tous les efforts faits pour les cacher au monde.
L’abattoir de la Nausée
L’abattoir de la Nausée est presque devenu un lieu de passage, il n’y reste presque plus aucun objet lié à sa fonction première. Il a été investi par les amateurs de paintball et de graffiti, mais aussi par de nombreux photographes, car sa structure et la lumière filtrée par les immenses verrières lui confère une ambiance un peu particulière. Si vous êtes ok avec le fait de vous balader dans un ancien abattoir et de le voir comme un endroit un peu hors du temps et du monde, alors filez à Nozay dans le 91. La nuit ça peut faire vraiment peur… Et puis ce n’est pas l’endroit le mieux desservi du monde.
Voir cette publication sur Instagram
Le Fort de Buc
Ce ancien fort militaire abandonné est un lieu prisé des organisateurs de free parties mais aussi un endroit bucolique au possible entouré d’une grande forêt. On y entre comme dans un moulin, mais attention aux forces de l’ordre qui ont fini par saisir le potentiel du lieu. Pique-nique forestier ou rave clandestine sous les alcôves immenses, le fort de Buc est un de ces lieux charmants et oubliés qui ne dégagent plus rien de glauque, mais qui au contraire, sont d’une beauté rare et privilégiée. Allez y faire un tour, ça vaut le coup on vous le promet.
Voir cette publication sur Instagram
Les stations de métro fantômes
Vous pensiez être incollable sur le métro parisien et connaître toutes les stations sur le bout des doigts ? Mais saviez-vous que des stations fermées au public se trouvent sous nos pieds ? Tantôt lieux de débauche, tantôt lieu de tournage (porte des Lilas) ou autres, on adore !