Qu'on vienne de Provence et plus particulièremlent de Marseille où il est né ou bien d'ailleurs, le terme "cagole" n'a jamais fait office de compliment pour personne. À l'origine, il s'agirait d'une terme dérivé de la formule familière "caguer" qui signifie littéralement déféquer. Par extension, la "cagole" serait tout simplement une "chieuse". Mais avec le temps, le terme s'est galvaudé pour donner naissance à un adjectif (tout aussi péjoratif) utilisé pour décrire les femmes superficielles à l'accoutrement aussi douteux que leur make-up.
La "cagole" plus si cheap que ça
Après avoir commercialisé des sacs à main en forme de paquet de chips à 1800 $, c'est au tour des bottes "cagole" de s'afficher au même prix.
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Et tenez-vous bien, ces bottes ne sont qu'une nouveauté au cœur de toute une collection dédiée. Parmi les indispensables de la "cagole" (d'après Balenciaga), on découvre des sacs à clous et aux couleurs criardes, des cagoules et une sorte d'hybride indéfinissable.
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Entre une pièce qualifiée de véritable œuvre d'art et une autre fait de bric et de broc sur un trottoir, il n'y a souvent qu'une poignée de personnes influentes pour en définir les contours. Pour cette collection, il semblerait qu'on soit en plein dedans. Il suffit que Balenciaga s'accapare cette ancestrale moquerie provençale pour que la "cagole" devienne tout à coup l'objet de toutes les convoitises.
Mise en lumière de la culture marseillaise à l'international ou vaste fumisterie de la part de l'industrie de la mode ? On ne saurait dire. La seule chose qui est sûre, c'est que pour une fois, Marseille sera à la pointe de la mode bien avant tout le monde.
