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Top des lieux où tester la réalité virtuelle à Paris 

Publié le 5 février 2018 à 16h14

Modifié le 22 juillet 2019 à 18h52

par Coline

© Diversion cinema

Tous tes potes qui ont essayé sont formels : la réalité virtuelle, c’est l'avenir. Qu’ils aient nagé avec des dauphins, skié en montagne, escaladé une falaise ou tué des zombies, une chose est sûre : ils en sont tous revenus beaucoup trop enthousiastes pour ne pas te donner envie d’essayer. Pour te faciliter la tâche, voici une petite sélection des meilleurs spots où aller pour te faire ta propre idée.

Le plus Bonbon

Si tu es fan des escape games, voici une salle qui devrait te plaire ! A tester en équipes de deux, trois ou quatre joueurs, Virtual Room te propose une expérience assez fascinante. Le pitch ? Constitue ton équipe et embarque dans une aventure virtuelle mêlant réflexion, communication et esprit d’équipe. Une séance complètement addictive pendant laquelle tu peux interagir directement avec tes potes, tous aussi stupéfaits que toi. Un must, sans aucun doute - notre coup de cœur !

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Virtual Room Paris
35 Boulevard Richard Lenoir - 11ème
25€/personne du lundi au vendredi de 9h à 16h
30€/personne du lundi au vendredi de 17h à 21h et le week-end

3 Missions déjà disponibles dans 15 villes en France.
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Le plus précurseur

Entièrement conçue pour la réalité virtuelle, la salle VR du MK2 Bnf t’accueille pour des séances de 20 ou 50 minutes, en solo ou entre amis, pour tester diverses expériences de VR. Construite dans le prolongement du Perchoir, non seulement la salle ultra design te permettra de bénéficier d'une belle vue panoramique sur la Bnf, mais aussi de tester des expériences assez dingues, parmi lesquelles Birdly, qui te permet de te prendre pour un aigle et de survoler New York. Bluffant !

MK2 Bibliothèque
160, avenue de France - 13e
12€ les 20 mn et 24€ les 50 mn
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Le plus ludique

Première salle de jeux d’arcade entièrement dédiée à la VR, Mindout propose une kyrielle d’activités pour découvrir la réalité virtuelle, que tu sois novice ou déjà complètement accro. A tester en solo ou contre des amis, les jeux rendent très vite accro et te plongeront dans des univers aussi différents que celui des zombies, du Far West ou de la course en Formule 1. Enjoy !

Mindout
35, rue de Turbigo - 3e
De 15€ à 30€ l’heure, selon abonnement
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Le plus visuel

Tous les samedis de 14h30 à 19h30, le Forum des images propose des séances en réalité virtuelle pendant lesquelles le public, équipé de casques, peut regarder des courts-métrages en vision 360°. Les séances ont lieu toutes les heures et le programme est renouvelé très régulièrement. Une bonne façon de s’initier en douceur au monde merveilleux de la VR.

Les samedis de la VR
Tous les samedis de 14h30 à 19h30
Forum des images
2, avenue du cinéma - 1er
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Le plus scientifique

Parmi les premiers musées à s’équiper d’une salle en VR, le Muséum national d’Histoire naturelle a ouvert son Cabinet de Réalité Virtuelle, dans lequel les participants peuvent tester diverses expériences en rapport avec l’histoire de l’évolution. La programmation évoluera au fur et à mesure de l'année, en résonance avec les actus et les expos du musée, donc reste connecté !

Cabinet de Réalité Virtuelle
Muséum national d'Histoire naturelle
36, rue Geoffroy Saint-Hilaire - 5e
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Le plus varié

Expert dans le domaine de la VR, Virtual Time est une salle qui propose toutes sortes de jeux en réalité virtuelle, à expérimenter seul ou à plusieurs : une descente dans les abysses marines, une chasse à la Walking Dead plus vraie que nature, une escalade de l’Everest, une échappée dans l’espace… tu peux réserver des séances de 30 minutes, 1 heure, ou même privatiser la salle pour la soirée, et les expériences sont renouvelées très régulièrement. 

Tente ta chance sur #deadandburied pour devenir le nouveau virtual sniper ! #virtualreality #virtualtime

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Virtual Time
38, rue d'Aboukir - 2e
19€ les 30mn et 35€ l'heure
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Le bonus

Si tu en veux plus, rendez-vous au Salon de la Réalité Virtuelle, les 8, 9 et 10 février au Centquatre à Paris. Au programme, des exposants qui ont une longueur d'avance, des talks, des conférences, et bien sûr une myriade d'expériences à tester toutes plus dingues les unes que les autres ! De quoi faire un joli petit bond dans le futur, le temps d'un week-end.

Virtuality
Les 8, 9 et 10 février de 10h à 19h
Centquatre
5, rue Curial - 19e
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

© Owen Cooper dans Adolescence - Netflix

Véritable phénomène de société depuis sa sortie mi-mars, Adolescence sera mise gratuitement à disposition des écoles secondaires du Royaume-Uni. Une décision du gouvernement afin de sensibiliser les jeunes sur les thématiques abordées dans la mini-série, allant du masculinisme au harcèlement scolaire. 

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité. 


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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