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Top des halles les plus cool de Paris

Publié le 3 novembre 2017 à 15h20

Modifié le 6 novembre 2017 à 15h40

par Tiana Rafali-Clausse

Marchés couverts, salle de ciné, musée, anciens abattoirs … Les halles de Paris, autrefois simples marchés couverts parisiens se sont peu à peu transformées pour coller à notre monde contemporain. On adore observer le ciel à travers leur grandes verrières, y flâner lors de salons particuliers ou même y faire du sport. Alors focus sur ces halles d’antan qui ont su traverser le temps.

Halle Saint Pierre

Autrefois marché puis école, la Halle Saint-Pierre est bien plus que ce que vous croyez. En plus d’être particulièrement cool, cette halle à flanc de coline cache en son sein un café dans lequel il fait bon flâner. Installée tranquillement sous la grande verrière, on y reste aisément des heures à bouquiner (des livres achetés dans la bibliothèque de la halle) et grignoter une gourmandise.

2, rue Ronsard - 18e

Halle Secretan

Avec sa surface géante de plus de 4 228 m2 et ses 12 millions d’euros investis, la halle Secrétan a fait peau neuve pour le plus grand bonheur des habitants du 19e. Construite il y a cent cinquante ans par Victor Baltard, la halle a subi un sacré relooking. Adieu les nombreux maraîchers, primeurs et fleuristes ! Désormais, les deux niveaux sont occupés par des magasins d'alimentation, de prêt-à-porter ainsi que de nouveaux restaurants. Le tout dans un style légèrement bobo, il faut bien l'avouer...

#diner #ì Â€ë… #파리 #paris

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33, avenue Secrétan - 19e

Halle Freyssinet

Ancienne gare de fret, la halle Frey' a eu une seconde jeunesse : nommé Station F, ce campus géant (le plus grand du monde, rien que ça) dédié aux start-ups a vu le jour cet été. Un vivier de création, mais pas que ! En plus d’accueillir des milliers de petits génies, on trouve aussi sur le site un café et un immense restaurant pour les moins ingénieux, des espaces événementiels dont un auditorium de 360 places, des salles de réunion et un espace de co-living. Alors livons !

StationF #frenchtech ðŸ¤Â˜

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55 Boulevard Vincent-Auriol - 13e

Halle Saint Quentin

Jadis « foire Saint Laurent » situé dans la cour de la Gare de l’est au 17e siècle, le marché Saint Quentin tel qu’on le connait aujourd’hui a été transféré sur le boulevard en 1866. On y déambule les week-ends pour y dénicher des produits de traiteurs internationaux et y savourer une ambiance typique des marchés.

Reflect #saintdenis #paris #vacation #vacances #urban #reflection #reflet #bruxellesarrive

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85 bis, boulevard Magenta - 10e

Halle de la Vilette

Impossible de ne pas y avoir mis un pied au cours de ces sept dernières années. Ancien bâtiment des abattoirs de la ville, la grande Halle de la Villette a vu passé du beau monde. On y va maintenant pour manger dans la jungle urbaine de la Petite Halle et faire la teuf dans la grande. Du bétail mais en mieux, en somme.


211, avenue Jean Jaurès - 19e

Le Carreau du Temple

Rouvert depuis déjà 3 ans, le marché couvert le plus fancy de la capitale nous fait toujours autant vibrer. Il accueille chaque mois voire chaque semaine voire chaque jour, des events plus cool les uns que les autres. Alors merci à très vite.

4 Rue Eugène Spuller - 3e

Halle des Blancs Manteaux

De l’extérieur on ne peut dire qu'une chose : "wow". Là aussi ancien marché couvert parisien de 1813, on y va aujourd’hui pour assister à de chouettes représentations, des concerts, des événements ou des salons en tout genre. Le tout sous une magnifique verrière, propre à nos chères halles. Allez !

48, rue Vieille du Temple - 4e


Halle Saint Martin

Comme son frère de l’autre côté du boulevard, le marché St Martin, construit au 19e siècle, est aujourd’hui un marché couvert gourmand. 10 commerçants de qualité et de tous les horizons proposent des produits plus alléchants les uns que les autres. Bon ap’ ! 

Bonus : le renouveau de la rue Chateau d'Eau qui est un véritable paradis pour vélos et piétons !


31/33, rue du Château d’Eau - 10e

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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