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15 lieux secrets à découvrir à Paris

Publié le 13 septembre 2024 à 17h54

par Lucie Guerra

Tour Eiffel, musée d’Orsay, basilique de Montmartre, vous adorez ces endroits mais avez envie de découvrir Paris sous un aspect disons… moins touristique ? Ça tombe bien, au Bonbon on adore se perdre dans notre chère capitale pour y trouver des coins inédits, à l’abri de la foule. 


Jardin Catherine Labouré 

Entouré de tilleuls et de peupliers, de haies de groseille et de noisetiers, le jardin Catherine Labouré est idéal pour une pause lecture ou pour venir flâner sous le soleil parisien. Quatre espaces de pelouse deviennent alors votre matelas naturel pour faire le plein de vitamine D. Cet espace de verdure allie détente et fraîcheur dans Paris. 

29, rue de Babylone – 7e
Ouvert tous les jours
De 8h à 21h30


Cité du Figuier

Dans le quartier d’Oberkampf, il est bel et bien possible de trouver des endroits pas nécessairement surpeuplés. Pour un instant tout aussi bucolique que poétique, il suffit de se faufiler entre le 104 et le 106 de la rue Oberkampf. Comme son nom l’indique, un grand figuier parcourt le passage. Les ateliers colorés viennent égayer ce petit bout de rue isolé et ses façades donnent l’air d’un village en plein Paris. Une balade au calme et en plein air, que demander de mieux ?

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Cité du Figuier
Entre les 104 et 106, rue Oberkampf – 11e


Rue du Chat-Qui-Pêche

On a trouvé la rue la plus étroite de Paris et son nom va vous faire rire ! Faisant partie des rues les plus anciennes de la Rive gauche, cette allée large de seulement 1,80 m débouche sur la rue de la Huchette. Une légende particulière gravite autour de cet endroit : un chanoine accompagné d’un chat noir, capable de pêcher les poissons dans la Seine, d’un coup de patte. Trois étudiants ayant surpris la scène, auraient cru à de la sorcellerie et jeté l’animal dans l’eau, pour tuer ce qu’ils pensaient être le diable. Si le chanoine disparut, il réapparut quelques temps plus tard et le chat… fut à nouveau aperçu en train de pêcher ! 

Rue du Chat-Qui-Pêche - 5e

 

Fresque Étreinte et Lutte de Conor Harrington

Impossible de ne pas mentionner les merveilles de street art dont la capitale regorge ! Montez à bord de la ligne 6 et laissez-vous emporter par la vue qu’offre ce métro aérien. Sur votre chemin, vous aurez le plaisir d’admirer la fresque géante Étreinte et lutte, imaginée et dessinée par l’artiste Conor Harrington.

85, boulevard Vincent-Auriol – 13e

 

L’immeuble Les Arums

Construit en 1904 par l’architecte Octave Raquin, cet immeuble à la façade néo-baroque est absolument unique en son genre. Fenêtres courbées, moulures et inspirations florales sont de rigueur ! D’ailleurs, s’il est nommé "Arums", c’est en référence aux fleurs présentes sur l’ensemble du bâtiment. Bref, vous l’aurez compris, c’est une pépite immanquable de l’Art nouveau !

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33, rue du Champ-de-Mars – 7e

 

Rue Cassini

Une rue remplie de beaux hôtels particuliers, oui, mais d’histoire aussi ! Honoré de Balzac, Alain Fournier, Lucien Simon, vous l’aurez compris, la rue Cassini était un endroit privilégié des artistes et écrivains. Entre lignes géométriques et façades claires laissant place à la lumière, cette rue symbolise l’exploration architecturale et créative du début du XXe siècle.

Rue Cassini – 14e

 

Maison Loo

Et si on embarquait pour un voyage en Asie ? Ne vous inquiétez pas, le voyage ne sera pas si long et ne prendra que quelques minutes de métro. Rendez-vous à la plaine Monceau où s’érige une véritable pagode chinoise, aussi appelée Maison Loo. C’est en 1902 que le marchand d’art Ching Tsai Loo investit dans cet hôtel particulier de la fin du XIXe siècle. Fernand Bloch, architecte en charge du projet, en modifie complètement l’apparence pour le transformer en un endroit parfaitement singulier qui soit un lien entre la France et la Chine. 

Place Gérard-Oury
48, rue de Courcelles – 8e

 

Maison Nicolas Flamel

La maison la plus ancienne de Paris, oui oui ! Je vous laisse deviner sa date ? 1407, à en croire l’inscription sur la façade. Si aujourd’hui ce lieu historique est un restaurant dont la gastronomie française est la spécialité, à l’origine, il a été bâti par le riche bourgeois pour accueillir les personnes dans le besoin au premier étage, et un commerce au rez-de-chaussée.

51, rue de Montmorency – 3e

 

Square des Peupliers

En quête de verdure en plein Paris ? Direction le 13e, et plus précisément le square des Peupliers qui est en réalité une adorable impasse pavée. Ici, la végétation règne en maître. Lierre sur les façades des maisons, roses, jasmin et autres sortes de plantes embaumeront votre balade. 

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Square des Peupliers – 13e

 

Temple Ganesh

Au revoir Paris et bonjour New Delhi ! Situé dans le quartier Little Jaffna, ce lieu offre une expérience au cœur des traditions hindous, où Ganesh, divinité suprême, est vénérée. Embarquez pour un voyage hors du commun…

17, rue Pajol – 18e
Ouvert tous les jours
De 8h30 à 20h

 

Passage Verdeau

Si l’on cherche à explorer les passages couverts parisiens, nul doute que les galeries Vivienne et Colbert arriveront en tête de liste. Mais avez-vous déjà entendu parler du passage Verdeau ? Situé dans le quartier des Grands Boulevards, ce lieu a été créé par l’architecte Jacques Deschamps en 1847. Sa particularité ? Il n’a quasiment pas changé depuis deux siècles. Sur toute sa longueur, une verrière qui lui apporte toute sa luminosité, et des petits commerces insolites qui invitent à se plonger dans le Paris d’une autre époque. 

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Passage Verdeau – 9e

 

Rue Crémieux 

Un Notting Hill parisien, en quelque sorte ! Nichée au cœur du 12e, à proximité de la gare de Lyon, cette rue piétonne plus colorée qu’un arc-en-ciel vous transporte dans un univers bucolique, où il fait bon vivre. 

Rue Crémieux – 12e


Passage de l’Ancre

Des devantures colorées et de la végétation à perte de vue : si vous vous baladez dans le 3e, n’oubliez pas de faire un détour par le passage de l’Ancre. Dans ce petit espace, on ne trouve qu’une seule boutique, celle de Pep’s, qui est spécialisée en réparation de parapluies. 

Passage de l'Ancre – 3e

 

Hôtel Chopin 

Caché dans le passage Jouffroy, cet hôtel à la devanture boisée datant de 1847 a pris le nom de l’illustre compositeur en 1970 seulement. Ce dernier aurait eu pour habitude de traverser le passage lorsqu’il se rendait au centre-ville. Et pour la petite anecdote, l’hôtel ne dispose d’aucune serrure ! Il serait donc ouvert depuis… 176 ans !

46, passage Jouffroy – 9e
Plus d'infos

 

Musée Nissim de Camondo

Préparez-vous à faire un bond dans le passé ! Dans cet ancien hôtel particulier datant des années 1930, le collectionneur Moïse de Camondo a rassemblé mobilier et œuvres d’art du XVIII siècle, pour recréer l’intérieur type d’un lieu de vie aristocratique de cette époque. Tapisseries, moulures et dorures vous laisseront bouche bée !

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63, rue de Monceau – 8e
Ouvert du mercredi au dimanche
De 10h à 17h30
Plus d'infos 

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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