Oui, Caillebotte, comme le peintre impressionniste, Gustave de son prénom. C'est à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Paris, dans la commune de Yerres, que la famille du peintre fit l'acquisition d'un superbe domaine dont les origines remontent à la Renaissance. Un véritable joyau, où art et architecture sont les témoins d'un noble passé, mais aussi les garants d'un riche futur.
La découverte de la Propriété Caillebotte, de ses diiférents bâtiments, de ses jardins et de son parc d'agrément, plonge le visiteur dans un glorieux passé, comme si ce dernier se retrouvait projeté dans le décor et le contexte d'un tableau du maître. Habité par de prestigieux personnages, le domaine fut, depuis la Renaissance, pensé et aménagé avec à l'esprit la recherche d'un idéal de beauté. La disposition des jardins, l'architecture des bâtiments, les ornements qui donnent au parc son cachet si poétique, tout est fait selon la tradition française de l'art des jardins. « L’idéal est de composer, non en architecte ni en jardinier, mais en poète et en peintre », écrivait Émile de Girardin en 1777.
Mais la Propriété Caillebotte, malgré son passé prestigieux, se tourne également vers le présent et le futur. Pour rester fidèle à la mémoire du peintre impressionniste, grand mécène et découvreur des talents de son temps, la municipalité mène une politique d'accueil de nombreuses manifestations culturelles sur le site. De nombreux artistes contemporains se trouvent ainsi exposés sur les pelouses et dans les dépendances du domaine. Du 19 septembre au 8 novembre, la jeune artiste Christelle Téa présente d'ailleurs ses dessins du parc, du potager et des intérieurs de la propriété.
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.