La Fête des vendanges de Montmartre approche à grands pas. Si vous aviez du mal à vous motiver à mettre un pied dehors à cause de la fraîcheur, voici quatre raisons de folie qui sauront vous convaincre.
C’est le rendez-vous incontournable chaque année, on y va pour festoyer et boire de bons verres de vin : vous l’avez compris, la Fête des vendanges de Montmartre est de retour du 9 au 13 octobre. Pour cette 91e édition, l’événement aura pour thématique principale "Le 18e cultive l’imaginaire". Si vous hésitez à vous y rendre, voici quatre raisons qui, on vous l'assure, finiront de vous convaincre.
Quatre raisons de se rendre à la Fête des vendanges de Montmartre
1. Plusieurs quartiers du 18e sont mobilisés
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Eh oui, la Fête des vendanges de Montmartre n’a pas uniquement lieu à Montmartre. Au total, ce sont huit quartiers du 18e arrondissement qui se mobilisent pour vous proposer une 91e édition dont vous vous souviendrez.
2. On y déguste du très bon vin provenant des quatre coins de France
Évidemment, qui dit célébration des vendanges, dit dégustation. En 2023, plus de 150 exposant·es en provenance de toutes les régions de France avaient fait découvrir aux plus de 400 000 visiteurs leur production viticole. Vins alsaciens, corses, de Bourgogne, du Sud-Est ou du Sud-Ouest, blanc, rouge ou rosé… Quels que soient vos goûts et vos envies, vous saurez trouver le breuvage qui vous satisfera les 11, 12 et 13 octobre dans le cadre du Parcours du Goût.
3. L’occasion de participer à des activités singulières
La Fête des vendanges de Montmartre, ce n’est pas uniquement une célébration autour de la dégustation du vin. Pendant cinq jours, des activités et événements artistiques et sportifs, ouverts à tous·tes, sont organisés. Par exemple, les 9, 10, 11 et 13 octobre, des visites guidées des vignes du Clos de Montmartre ont lieu à plusieurs reprises dans la journée. L’occasion de découvrir l’histoire du patrimoine viticole montmartrois. Le jeudi 10, les adeptes de la course à pied pourront s’essayer à la course nocturne des vendanges dès 20h, au départ du square Louise-Michel. Le 12 octobre, la balade "un rêve à imaginer" vous emmènera aux quatre coins de la capitale pour découvrir ces lieux singuliers pensés par les prodiges de l’imaginaire.
4. Des concerts sont spécialement organisés pendant cinq jours
On vous parlait d’activités singulières, permettez-nous de continuer sur notre lancée ! Du 9 au 12 octobre, Décibels Vendanges fait son grand retour pour vous proposer une programmation de concerts sensationnelle. Au programme : des performances des nouveaux talents de la scène musicale française et internationale. À cette occasion, le Hasard Ludique, Be-jazzy et ADN Montmartre vous ouvrent leurs portes pour des shows pop, rock, rap, soul, psyché, électro, RnB, hip-hop ou encore folk inédits. Foncez !
Nouveau mois, nouvelle salve d'épisodes et de films pour vos plateformes préférées. En avril, on se farcit Vincent Cassel en DJ raté, on angoisse devant une nouvelle dystopie tech dont seul Black Mirror a le secret, on s'attache à un robot plus si sauvage... et bien plus !
Pour son premier long-métrage, Bertrand de Langeron, graphiste du label Ed Banger et réalisateur de clips mythiques, n’y est pas allé de main morte. Soutenu par la société de production Iconoclast (Athena, Spring Breakers), celui que l’on appelle communément SoMe a d’abord imaginé un thriller comique entre espionnage et musique, puis convoqué des têtes bien connues de la scène humoristique française pour assaisonner le tout. Ça donne Banger, une mixture inqualifiable qui s’annonce bien barrée, portée par Vincent Cassel et Mister V, deux DJ, l'un raté, l'autre au sommet. Qui détronera qui ? Réponse dès à présent sur Netflix.
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Disponible sur Netflix
Black Mirror, saison 7
La série dystopique la plus angoissante de la décennie va bientôt frapper Netflix avec une nouvelle salve d'épisodes, seulement deux ans après la sortie de son sixième chapitre. À l'époque, la critique avait été unanime : Black Mirror, en développant des intrigues farfelues bien moins pertinentes, et en composant son casting de talents non plus british mais américains, avait perdu du charme qui l'avait instantanément popularisé en 2011.
Mais alors, que peut-on attendre de cet opus, concoté en moins de temps que ses prédécesseurs ? Déjà, une suite à l'aventure spatiale très appréciée du public USS Callister (s4ep1), toujours avec Cristin Milioti, ainsi qu'un "mélange de genres et de styles, qui devrait mixer des épisodes [au nombre de six, NDLR] profondément déplaisants, certains très drôles et d'autres émouvants", tease le showrunner Charlie Browker. De quoi chasser l'ennui, espérons.
Le 10 avril sur Netflix
You, saison 5
Il obsède, il piste, il tue : Joe Goldberg, stalker aussi dérangé que regrettablement sexy, revient en avril pour une ultime traque. On avait quitté notre narcissique préféré dans un piteux état la saison précédente, absolument abattu après une tentative de suicide ratée, lorsqu'il n'était une nouvelle fois pas parvenu à maîtriser sa folie meutrière. Retrouvé par Kate, la femme qu'il aime, Joe avait toutefois décidé de ne plus se cacher, et avoué ses crimes... Aussitôt acceptés par sa partenaire, prête à collaborer afin de couvrir ses arrières.
C'est sur ces Bonnie & Clide modernes que se focalisera la cinquième et dernière saison de You, alors que le couple a déménagé à New York, ville où débute la série. Les épisodes devraient nous en apprendre plus sur le passé de Joe, qui s'est découvert untrouble dissociatif de la personnalité et dont les crimes impunis sont connus par quelques chanceux personnages encore vivants (Ellie et Docteur Nicky, notamment). L'éternel imposteur finira-t-il par rendre les armes ? Réponse à partir du 24 avril.
Le 24 avril sur Netflix
Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs, saison 1
Présentée en avant-première à Lille durant le festival Série Maria, Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs, nouvelle mini-série d'animation 3D, a conquis presse comme public. Un succès sûrement dû à l'attachement de son réalisateur, Alain Chabat, pour l'univers des Gaulois, plus de vingt ans après avoir triomphé avec Astérix : Mission Cléopâtre.
Inspirée de l'album Le Combat des chefs (1966), septième opus de la bande dessinée, la série reprend sa trame, située au sein du village où les irréductibles Gaulois affrontent l’envahisseur romain sans la potion magique de Panoramix, le druide ayant perdu raison et mémoire après avoir reçu un menhir sur la tête. Une aubaine pour le chef gaulois Aplusbégalix qui, à la solde des Romains, défie Abraracourcix pour un combat des chefs. Un bijou d'animation, aussi drôle que dynamique, étalé sur cinq épisodes d'une vingtaine de minutes.
Le 30 avril sur Netflix
The Handmaid’s Tale, saison 6
Malheureusement, You n'est pas la seule série emblématique à tirer sa révérence ce mois-ci, secondée par The Handmaid's Tale. Adaptée du roman du même nom de Margaret Atwood (1985), cette série déroule sur cinq saisons le monde fictif effrayant dans lequel vit June (grande Elisabeth Moss, sacrée aux Emmy), servante prise dans les filets d'une secte ayant décidé de relancer la fécondité en asservissant les femmes, déchues de leur citoyenneté. Un récit engagé qui devrait se conclure de manière grandiose, décrit l'actrice principale, et sans trop suivre la fin du livre à la lettre, termine le showrunner Bruce Miller, pour surprendre les fans.
Le 8 avril sur Canal +
Le Robot Sauvage, par Chris Sanders (2024)
Roz est-il le nouveau robot le plus attachant du septième art après Wall-E et Baymax (Les Nouveaux Héros) ? En tout cas, c'est un sérieux concurrent. On le connaît seulement depuis l'année dernière, lorsqu'il est apparu décrépit sur notre écran de cinéma, coque rayée, capteurs au ralenti, après une lourde chute depuis le ciel. Atteri sur une île dépeuplée d'humains, Roz met progressivement derrière lui les tâches asservissantes qui lui étaient autrefois demandées par ses maîtres pour reconnecter ses émotions aux habitant·es de sa nouvelle planète, une horde d'animaux solitaires qu'il parviendra à fédérer. Plus si sauvage, le robot. Beaucoup de larmes à prévoir devant ce chef d'œuvre d'animation aux airs de peinture mouvante.
Le 11 avril sur Canal +
L’Amour ouf, par Gilles Lellouche (2024)
Impossible d'être passé à côté l'année précédente : L'Amour ouf, c'est l'un des plus grands succès cinématographiques français de 2024. Rien de vraiment étonnant pour Gilles Lellouche qui, en adaptant le roman Jackie Loves Johnser OK? de Neville Thompson, a choisi le couple star des tapis rouges, Adèle Exarchopoulos et François Civil, pour traduire la passion amoureuse de Jackie et Clotaire. Un duo finalement plutôt fade, qui passe au second plan pour ne retenir que leurs mini-eux (Mallory Wanecque, Malik Frikah, véritables révélations), et surtout la réalisation, très chargée certes, mais absolument hypnotique.
Le 25 avril sur Canal +
Carême, saison 1
Elle aussi présentée en avant-première au festival Série Mania, Carême attire d'emplée l'attention avec son casting, réunissant la fine fleur des jeunes acteur·ices français·es, dont le bad boy Benjamin Voisin (Jouer avec le feu, Illusions perdues) et la délicate Lyna Khoudri (Les Trois Mousquetaires, Papicha). C'est d'ailleurs Martin Bourboulon, derrière le dyptique dédié au roman d'Alexandre Dumas, qui dirige cette nouvelle épopée historique pour Apple TV+. Au centre de l'intrigue : un orphelin doté d'un talent exceptionnel, qui rêve de devenir le chef le plus célèbre au monde dans le Paris de Bonaparte. Une très bonne reconstitution historique, paraît-il, mais écœurante, à en croire Première.