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5 endroits pour se sentir comme en Alsace à Paris

Publié le 6 décembre 2023 à 11h20

Modifié le 6 décembre 2023 à 15h50

par Lucie Guerra

Elle est belle, on y mange incroyablement bien… L’Alsace est, en toute objectivité, la région la plus mignonne et réconfortante. Située à seulement 1h45 de train de Paris, on s’y rend volontiers le temps d’un week-end et surtout en ce moment, avec les merveilleux marchés de Noël de Strasbourg et Colmar. Mais on peut le comprendre, c’est parfois un peu compliqué de trouver le temps pour s’évader le temps de quelques heures. Pas de panique, la capitale regorge d’endroits typiquement alsaciens, qui vous donneront l’impression de voyager, à quelques pas de chez vous.  


On va déguster une « Flammekueche » chez Schmoutz
 

Ami·e·s francilien·ne·s, vous êtes trop mignon·ne·s à vouloir employer le vocable alsacien, mais sachez qu’il n’y a que les non-alsaciens pour utiliser le terme « Flammekueche ». Bien que le dialecte soit toujours fréquemment parlé, en Alsace, on parle de tartes flambées. Et justement, on se rend chez Schmoutz, dans le 11e, pour se délecter d’une succulente tarte flambée à la fois craquante et fondante, cuite au feu de bois. Pour rester dans l’ambiance locale, on ne peut que vous recommander la traditionnelle ou celle au munster bien fondu. Si vous êtes plutôt douceur sucrée, on vous conseille la pomme-cannelle flambée au calvados, promis, c’est un véritable délice ! E Güeter (bon appétit) !

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Schmoutz
130, rue Saint-Maur - 11e
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On part se balader à la petite Alsace dans le 13e

Rien de mieux pour digérer nos tartes flambées, qu’une balade ! Direction la Petite Alsace, dans le quartier de la Butte-aux-Cailles, dans le 13e. Telle une petite campagne en pleine ville, cette partie de la capitale nous laisserait presque penser que l’on se promène dans les ruelles d’un des nombreux villages alsaciens au nom imprononçable. Ces 40 maisons à colombages typiques de l’est de la France, se cachent derrière le portail bleu du 10, rue Daviel.

La Petite Alsace
10, rue Daviel - 13e


On se régale à coups de choucroute à la Brasserie Floderer

Si l’on est en quête des lieux parisiens les plus alsaciens, il faut forcément passer aux alentours de la Gare de l’Est. Là, à quelques pas de la station Strasbourg-Saint-Denis, la Brasserie Floderer saura vous faire découvrir le meilleur de la gastronomie alsacienne, dans un cadre raffiné et élégant. L’incontournable ? L’authentique choucroute strasbourgeoise ou celle aux trois poissons.

Brasserie Floderer
7, cour des Petites Écuries - 10e
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On savoure un bon verre de vin alsacien chez Bofinger

On rêverait d’aller se promener de villages en villages alsaciens sur la route des vins. Pour le moment, tenons-nous en à un verre de vin local, à la brasserie Bofinger. Crémant d’Alsace, Gewurtztraminer, Riesling, Muscat, Pinot Gris ou blanc… Que vous préfériez le sec ou le fruité, le moelleux ou le liquoreux, l’Alsace a ce qu’il faut pour vous ! Veillez à ne prendre que quelques schlouks (gorgées) seulement, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

Brasserie Bofinger
5-7, rue de la Bastille - 4e
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On fait le plein de Bredele, de Bretzels et autres gourmandises chez Fortwenger

Il n’y a pas moment plus propice que la période des fêtes pour passer sa journée à se régaler à coups de Bredele (petits gâteaux). Installée sur les Champs-Élysées, la boutique Fortwenger, véritable institution alsacienne depuis plus de 250 ans, saura répondre à toutes vos envies. Pain d’épices, Mannele (bonhomme brioché), Kougelhopf ou encore gâteaux à l’anis, l’offre est tellement large que le choix sera plus que cornélien. Sur les 9 magasins Fortwenger, la boutique parisienne est la seule de l’enseigne à ne pas se trouver en Alsace, alors plus d’excuses pour ne pas en profiter !

Fortwenger
40, rue Marbeuf - 8e
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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