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Alerte gourmandise : le Salon du Chocolat revient en octobre à Paris

Publié le 13 octobre 2024 à 20h00

par Clémence Varène

© Farrukh / Flickr

Du 30 octobre au 3 novembre, le Salon du Chocolat et de la Pâtisserie revient à Paris Expo Porte de Versailles pour une nouvelle édition encore plus gourmande. Au programme : des concours, des shows, des dégustations, des rencontres, et le traditionnel défilé de robes en chocolat. Et nous, on a déjà l’eau à la bouche…

Pendant 5 jours, le temple des événements de l’Ouest parisien se transforme en véritable paradis sur Terre. Et pour cause, Paris Expo s’apprête à accueillir un rendez-vous incontournable depuis près de 30 ans pour tous les gourmands : le Salon du chocolat. L’occasion de découvrir en profondeur la filière du chocolat et ses aspects tous plus gourmands les uns que les autres.


Un programme chargé

Pour cette nouvelle édition, le Salon met une fois de plus les petits plats dans les grands, ou plutôt les petites cabosses dans les grandes, pour nous régaler. De la récolte au packaging, une centaine d’exposants sont réunis pour nous livrer tous les secrets de fabrication qui se cachent derrière ce que l’homme a fait de meilleur : le chocolat. Ce sera également l’occasion pour les visiteurs de profiter de démonstrations en direct réalisées par certains des plus grands maîtres chocolatiers et pâtissiers du moment, comme Philippe Conticini, Nina Métayer ou Merouane.

Vous pourrez bien évidemment profiter de ces 5 jours pour vous gaver de chocolat, mais aussi pour admirer de véritables artistes à l’œuvre lors des différents concours organisés : le Trophée national de la Pâtisserie Chocolaterie française, le Master du Pain au Chocolat ou encore le MAF (Meilleur Apprenti de France) Chocolat Confiserie. Clou du spectacle, le traditionnel défilé de robes en chocolat, des ouvrages aussi gourmands qu’impressionnants, le tout animé par une figure incontournable de la pâtisserie française : la célèbre Mercotte.


Des thèmes et des pays à l’honneur

Et pour cette édition 2024, le Salon du chocolat s’attaque à un thème particulier : celui du temps. Un sujet central pour les acteurs de la filière, des plantations aux consommateurs. Car faire pousser et récolter du cacao, ça demande une patience sans pareil, de même que le transformer en délicieuses tablettes de plaisir. Une thématique bien spécifique, alors que l’événement célébrera ses 30 ans l’année prochaine. Preuve en est que malgré les décennies écoulées depuis sa découverte, notre passion pour le chocolat ne subit pas les épreuves du temps.

Et pour faire de ce rendez-vous un événement toujours plus spécial, le Salon du Chocolat invite cette année l’Arabie Saoudite comme pays d’honneur, pour mettre en avant toutes les saveurs du Moyen-Orient. Un voyage unique, qui se poursuivra tout au long des animations pendant les 5 jours. Et pour encore plus de dépaysement, le traditionnel Espace Japon fait également son grand retour, pour découvrir tout l'univers gastronomique nippon. Tout ça nous a donné faim, on se donne rendez-vous le 30 octobre, et en attendant, on va se faire 2 ou 3 tablettes.

Salon du Chocolat 2024
Paris Expo - Porte de Versailles (halle 5)
1, place de la Porte de Versailles – 15e
Du 30 octobre au 3 novembre 2024
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

© Owen Cooper dans Adolescence - Netflix

Véritable phénomène de société depuis sa sortie mi-mars, Adolescence sera mise gratuitement à disposition des écoles secondaires du Royaume-Uni. Une décision du gouvernement afin de sensibiliser les jeunes sur les thématiques abordées dans la mini-série, allant du masculinisme au harcèlement scolaire. 

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité. 


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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