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Un catamaran écologique vogue en Île-de-France cet été !

Publié le 21 août 2023 à 12h28

Modifié le 21 août 2023 à 15h05

par Heloise Pitot

Avec ces fortes chaleurs, les métros parisiens deviennent de plus en plus étouffants. Alors pour ceux qui souhaitent se passer des souterrains de Paris le temps d’un week-end et découvrir les Hauts-de-Seine en plein air, un catamaran est affrété pour voguer à travers le département. Cette navette fluviale fera escale dans les communes d’Issy-les-Moulineaux, Sèvres et Boulogne-Billancourt jusqu’au 30 septembre 2023. Un joli moyen de découvrir les paysages et les espaces verts des alentours de la capitale.

Pratique, écologique et atypique 

Chaque week-end uniquement jusqu’à fin septembre, vous pourrez donc monter à bord d’un catamaran électro fluvial. En plus d’être écolo, il est possible de l’emprunter 7 fois sans aucune réservation. On aime varier les plaisirs et les sorties, et quoi de mieux que de faire un bout de chemin sur la Seine gratuitement ?

©Département des Hauts-de-Seine


3 escales desservies

Issy-les-Moulineaux, Sèvres et Boulogne-Billancourt : le catamaran passe par ces trois villes clés des Hauts-de-Seine pour permettre aux passagers d’expérimenter ces sites touristiques du territoire. 

Le départ du catamaran s’effectue toutes les heures ; il démarre sa course à Issy-les-Moulineaux au port Victor sur le quai du Président Roosevelt. On monte à bord à l’heure de notre choix : 11h, 12h, 13h, 14h, 15h, 16h, 17h et 18h.

Il poursuit sa course jusqu’au port de Sèvres sur le quai du Maréchal Juin. La navette passera à 11h15, 12h15, 13h15, 14h15, 15h15, 16h15 et 17h15.

Le catamaran finit sa boucle au port de Boulogne-Legrand sur le quai Alphonse-le-Gallo. Les passagers sont invités à embarquer à 11h30, 12h30, 13h30, 14h30, 15h30, 16h30, 17h30. 

Catamaran fluvial
Jusqu’au 30 septembre 2023
Gratuit
D’Issy-les-Moulineaux jusqu’à Boulogne-Billancourt
Plus d’informations

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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