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Combat de chevaliers, olympiades… Un week-end médiéval organisé à Saint-Ouen !

Publié le 3 avril 2025 à 20h00

par Lucie Guerra

On cherchait une activité insolite pour occuper ce week-end qui s'annonce chaud et ensoleillé, et on l’a trouvée ! Le samedi 5 et dimanche 6 avril 2025, Saint-Ouen-sur-Seine remonte le temps pour vivre à l’ère médiévale. Organisé par la Compagnie médiévale de Saint-Ouen, cette célébration consacrée aux peuples du monde au Moyen-Âge et proposée sur deux jours, promet de vous faire vivre la plus exceptionnelle des immersions au Moyen-Âge, entre culture, sport, histoire et partage. On saute dans le métro direction la Seine-Saint-Denis, et on y fonce !


Un week-end insolite passé au Moyen-Âge

Pour cette nouvelle édition, associations, artistes et commerçants audoniens se mobilisent pour assurer un week-end riche en histoire et en festivités. Préparez-vous à entrer dans une véritable bulle hors du temps lorsque vous pénétrerez dans le grand parc des Docks de Saint-Ouen. Au programme : des campements, concerts, animations culturelles et médiévales, mais aussi des combats de chevaliers et des spectacles de feu qui éblouiront petits et grands. Une occasion parfaite de (re)découvrir cette période de l'histoire de façon ludique. 


Une fête ouvertes aux adultes comme aux enfants

Pensé pour tous les publics, on se rend à cette fête médiévale seul·e, entre ami·e·s ou en famille. La bonne nouvelle, c’est que l’accès est ouvert à tous·tes et est entièrement gratuit. Plus de raisons d’hésiter : à vos cottes de mailles, ce week-end, entrez dans la peau d’un chevalier !

Les médiévales de Saint-Ouen
Grande pelouse des Docks
Métro : ligne 13 et 14, arrêt "Mairie de St-Ouen"
12, rue des Bateliers — 93400, Saint-Ouen
Samedi 5 avril de 10h à 18h et dimanche 6 avril 2025 de 12h à 18h
Tarif : gratuit 
Plus d’infos 

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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