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Où cueillir des champignons autour de Paris ?

undefined undefined 23 octobre 2019 undefined 12h37

undefined undefined 23 octobre 2019 undefined 16h18

Manon Merrien-Joly

D'humeur champêtre ? Ça tombe bien, nous aussi. Alors prenez votre plus beau panier, chaussez-vous de bottes étanches et partez en balade dans les forêts franciliennes. Petite recommandation cependant : ce n'est pas parce qu'il y en a pléthore qu'il faut tout prendre, même si c'est tentant. Et si vous avez un doute, ne cueillez pas cette petite amanite qui vous fait de l'œil, mais demandez plutôt l'avis d'un connaisseur. On y va ? 


Quand cueillir quoi ? 

D'août à octobre, c'est, paraît-il, la meilleure période pour récolter des champignons. Si en août, l'honneur est aux cèpes (qui se développent en zones ombragées, riches en mousse) et aux polypores en ombrelle, les mois de septembre et octobre sont idéaux car tous les champignons apparaissent ou poursuivent leur croissance. Ainsi, on trouve en particulier les cèpes, la langue de bœuf ou encore les agarics (dont l'espèce la plus consommée est le champignon de Paris). En novembre, si les champignons sont moins savoureux car gorgés d'eau, on peut toujours dénicher de bonnes trompettes de la mort ou des hydnes. 

Est-ce qu'on coupe ou est-ce qu'on arrache ? S'il y a deux écoles, les pros vous recommanderont sûrement d'arracher ou de couper au ras du sol mais pas au milieu du pied, pour pas qu'il ne soit attaqué par des moisissures qui risqueraient de tuer le mycélium (l'appareil végétatif du champignon, qui assure sa croissance). 


Les bons spots 

Les (bons) spots de cueillette s'épuisant rapidement, il est recommandé de ne pas cueillir l'ensemble des champignons se trouvant sur votre chemin, pour respecter la flore. 


Dans la forêt de Fontainebleau

Cap sur la forêt de Fontainebleau où l'on descend en plein milieu grâce au Transilien R (direction Montargis). Une fois arrivés, il suffit de s'enfoncer dans la forêt et d'ouvrir l'œil pour dénicher vos pépites. Vous pouvez aussi rester greffés à ceux qui descendent pour être certains d'en trouver, mais c'est au risque d'en dénicher moins. 

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En Seine-et-Marne

Un peu plus loin, du côté de Montceaux, Ferrière et jusqu'à Gretz-Armainvilliers, les bords de route regorgent de champignons, surtout à l'abri des branches, au milieu des fougères pour trouver des chanterelles et des trompettes de la mort. La forêt de Villemerfoy est aussi l'une des plus riches du coin.

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Dans les Yvelines

Les forêts de Rambouillet (autour de l'étang du Coupe-Gorge), de Beynes, de Sainte-Appoline, de Bois d'Arcy (au nord, proche de Clayes-sous-bois) ou de Vaux-de-Cernay (au nord-est) sont aussi des coins affectionnés par les passionnés de mycologie. 

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La forêt de l'Isle-Adam (Val d'Oise)

Partez à la quête des bolets et des trompettes en parcourant la forêt de l'Isle-Adam, en soulevant les feuilles et en traquant les coins humides.


Et pour encore plus de spots de cueillette, cette carte répertorie plusieurs lieux en France susceptibles d'abriter des champignons. Attention, de petits malins soucieux de préserver leurs coins de cueillette s'amusent à la saboter : ils ont visiblement plus de temps que vous, mais croyez-nous, leurs pièges ne sont pas compliqués à déjouer. Sinon, n'hésitez pas à vous inscrire dans une association mycologique pour partir en rando avec des pros et éviter l'intoxication alimentaire.