Comme de nombreux passages couverts de la Ville Lumière, la galerie Vivienne a été construite au début du 19e siècle. À l’époque très fréquentée, elle permettait aux populations nobles et bourgeoises allant de la Bourse de Paris aux galeries du Palais-Royal en étant abritées en cas d’intempéries, mais aussi des dangers qui faisaient partie du Paris du 19e.
L’apogée de la galerie
On trouvait à sa création les plus beaux magasins de Paris pour plaire à la population aisée qui y passait. Dès le début de la fréquentation du lieu, même si les passages sont réservés aux plus aisés, on voit très vite arriver des prostituées qui y trouvent la plupart de leurs riches clients. C’est dépeint dans de nombreux romans notamment dans ceux de Balzac : le fameux Lucien de Rubempré est très impressionné par la vision de ces femmes lors de son arrivée à Paris dans Illusions Perdues.
Vidocq, le fameux Bagnard s’étant évadé de prison et ayant fait partie de la brigade de police parisienne – dans laquelle il était infiltré pour des malfaiteurs - y a notamment vécu pendant des années.
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Le déclin
Mais au Second Empire, la galerie décline comme le quartier en général, car avec les grands travaux haussmanniens, les jolies boutiques se retrouvent sur les Champs-Élysées, dans le quartier de la Madeleine ou encore dans les Grands Magasins.
Après la fin des belles boutiques dans ce lieu, on voit progressivement la population réduire, on ne trouve plus que des prostituées et des bandits jusqu’à ce qu’on veuille la détruire en 1926. Chose qui n’arrivera heureusement pas !
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Un renouveau pour la galerie
Dans les années 1980, on essaie de faire repartir le passage et ça marche car de nombreuses boutiques s’y implantent comme celles de Jean-Paul Gaultier et de Yuki Torii. Même si elles sont parties aujourd’hui, on y trouve des cafés et des restaurants plutôt cools !