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GRAND-PARIS - Le Château de Rentilly qui t’en met plein la vue

Publié le 7 juin 2018 à 19h10

Modifié le 8 juin 2018 à 12h19

par Marie Tomaszewski

Ils sont soignés, négligés, traditionnels, atypiques, certains ont des fuites, d’autres resplendissent. On ne vous parle pas d’humains, non, mais des châteaux qui abondent dans le Grand Paris. Alors miroir, miroir, quel est le plus chouette château à assiéger un dimanche ? On est bien tenté de répondre celui de Rentilly en Seine et Marne, même si on ne veut pas faire de jaloux. On vous explique pourquoi il nous a particulièrement tapé dans l’oeil.  

Un cadre royal

Le Château de Rentilly trône au beau milieu d’un parc à l’anglaise de 50 hectares, entouré d’un cortège de sophoras du Japon, de séquoias géants, d’érables etc. Il offre donc un lieu de promenade idéal pour décompresser de sa semaine et faire une halte pique-nique.

Une architecture triomphale

Sa façade, recouverte de métal inox poli par l’artiste contemporain Xavier Veilhan est un des principaux attraits du lieu. En plus de sublimer la nature alentours qu’elle réverbère, elle apporte une touche unique, contemporaine, voire quasi futuriste (certains l’ont comparé à Star Wars) à ce joyau du patrimoine. Après être passé entre de nombreuses mains et avoir subi différentes retouches, le fort datant du XVIe s. est devenu la propriété de la Communauté d'agglomération de Marne et Gondoire, qui en a fait un lieu d’exposition et davantage encore. Avec sa parure miroitante, l’élégant et intriguant château devient lui-même une oeuvre d’art, qui captive le regard.   

Le règne de l’art contemporain

Grâce à son partenariat avec le FRAC (Fonds Régionaux d’Art Contemporain), qui souhaite s’ancrer dans différents lieux d’Ile de France, le château bénéficie d’un accès privilégié aux collections d’art contemporain. Vous pourrez donc profiter des oeuvres exposées et notamment, jusqu’au 22 juillet des objets ayant subi des altérations chimiques et physiques s’inscrivant dans l’expo Le Paradoxe de l’iceberg.   

le paradoxe de l'iceberg

Une publication partagée par Benjamin Mauve (@benchaamin) le

Suivez les traces de Flaubert, qui s’est rendu au château, pour vous aussi succomber au charme de ce lieu-oeuvre d’art scintillant.   

Château de Rentilly
1, Rue de l'Étang – 77600, Bussy-Saint-Martin

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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