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Une guinguette les pieds dans le sable au port d'Ivry-Vitry

Publié le 5 juillet 2023 à 11h56

Modifié le 5 juillet 2023 à 14h37

par Heloise Pitot

Ah ! Les pieds dans le sable, une sensation qui nous transporte instantanément en vacances au bord de la mer. Mais qui a dit qu’il fallait parcourir des centaines de kilomètres pour le faire ? La guinguette sur Seine située au port d’Ivry-Vitry installe jusqu’au 4 septembre transats, bac à sable et parasols pour des instants estivaux dépaysants aux portes de notre chère capitale.


Flânerie et bronzette ! 

En plein air, cette guinguette est l’endroit idéal pour passer des moments conviviaux entre amis ou en famille. Sous les parasols ou sous un arbre, il est possible de disposer ses affaires pour un pique-nique, de commander sur place des tapas, des glaces, des hotdogs ou des planchas. Faire le plein de vitamine D sous le soleil de juillet-août n’a jamais été aussi relaxant ! 


DJ sets et animations tout l’été 

Les fins de semaine seront rythmées et festives à la guinguette sur Seine ! Les après-midis du vendredi au dimanche, des animations familiales gratuites ont lieu de 14h à 19h, pour des moments de partage inoubliables. Et puis pour les mélomanes et les soirées entre potes, des DJ sets et des concerts gratuits sont organisés en plein air sous les étoiles.


Guinguette du port Ivry-Vitry
Jusqu’au 4 septembre 2023
12, quai Henri-Pourchassé – Ivry-sur-Seine
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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