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Lumières en Seine : un parcours illuminé féérique à deux pas de Paris

Publié le 21 novembre 2022 à 15h33

Modifié le 21 novembre 2022 à 18h12

par Louise Chenuet

Lumières en Seine vous convie de nouveau cette année pour un parcours illuminé et musical immersif qui vous fera découvrir « la lumière dans tous ses états », au cœur du domaine national de Saint-Cloud. Sur près de 2 kilomètres, découvrez des créations artistiques inédites dans une scénographie habillant jardins et sculptures.

© Vincent Nageotte / Lumières en Seine
© Vincent Nageotte / Lumières en Seine


Une scénographie lumineuse inédite 

Au cours de votre déambulation, vous aurez l’occasion d’admirer les nouvelles illuminations, comme une somptueuse chorégraphie de cygnes, imaginée par le collectif Loomaland, ou le "Bassin Ardent" et sa scénographie enflammée mêlant l’eau et le feu. Les incontournables de la première édition seront aussi de retour avec les jeux de lasers de la "Forêt mystique" et "Les Rideaux célestes" dans une version encore plus majestueuse.

De nombreuses autres surprises vous attendent et émerveilleront tous les visiteurs : un manège à double étage, une montgolfière prête à s’envoler, sans oublier une vue spectaculaire sur la célèbre tour Eiffel. Les plus gourmands pourront aussi se régaler avec les douceurs salées et sucrées des chalets éphémères, installés le long du parcours.


Un événement qui limite son impact énergétique 

Après une première édition ayant attiré plus de 130 000 visiteurs, Lumières en Seine revient pour enchanter vos soirées d’hiver tout en limitant son impact sur l’environnement ! Pour plonger petits et grands dans la magie des fêtes de fin d’année tout en maîtrisant son impact énergétique, les organisateurs de l’événement ont mis en place un dispositif qui permet de réduire la consommation du parcours illuminé de 10 % par rapport à l’année précédente. En plus de l’utilisation quasi exclusive d’éclairage LED 100 % réutilisables, le nombre de jours d’exploitation a été réduit et les lumières seront totalement éteintes après la fermeture des portes.

© Vincent Nageotte / Lumières en Seine© Vincent Nageotte / Lumières en Seine   

Lumières en Seine 
Domaine national de Saint-Cloud
Du 18 novembre au 8 janvier
De 17h à 23h (dernière entrée à 21h15)
Tarif de 16 € à 26 €
Plus d’infos sur le site
À retrouver sur Instagram @lumieresenseine
Sur Facebook @lumieresenseine.stcloud

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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