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Le jardin du Moulin Jaune : un paradis artistique et merveilleux à deux pas de Paris

Publié le 30 mai 2023 à 14h18

Modifié le 30 mai 2023 à 16h06

par Heloise Pitot

Situé dans la commune de Crécy-la-Chapelle à une demi-heure à l’Est de Paris, le Moulin Jaune - labellisé « jardin remarquable » - est aussi considéré comme un réel laboratoire artistique. Il n’est pas constamment ouvert au public, seulement une à deux fois par mois le temps de quelques jours. La prochaine date à retenir est ce week-end, le samedi 3 et dimanche 4 juin ! Ça tombe bien, le temps sera bon et le ciel sera bleu, les murs jaunes du moulin seront alors des plus éclatants pour les passants !

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Un laboratoire pour les artistes

La bâtisse accueille artisans, artistes, jardiniers et cuisiniers au bord du Grand Morin pour effectuer des recherches en rapport à la création de la vie et de la nature. Ils procèdent de manière à ce que leurs travaux mêlent le réel, le savant et le merveilleux. Cette démarche n’est pas anodine, elle est mise en place pour que le visiteur soit immergé dans un souvenir d’enfance ou dans un univers fantastique qu’il affectionne.

Au plus proche de la verdure, le Moulin Jaune initie ses convives dans un conte de fées le temps d’une journée.

Jardin du Moulin Jaune
1, sente du Moulin Nicole, Crécy-la-Chapelle
Accessible avec la ligne P, Gare de l'Est

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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