Bon, on préfère vous prévenir tout de suite, cette randonnée au départ de la capitale n’est peut-être pas adaptée à tout le monde. En effet, elle vous propose une déambulation de près de 4h (et quelques 15,6 km) à la découverte du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis. Mais croyez-nous, ça en vaut vraiment la peine, tant elle nous éblouit par sa richesse. Et pour en profiter, pas besoin de faire des heures de trajet, puisqu’elle part de… Saint-Mandé, sur la ligne 1 !
Un peu d’histoire et de verdure
Pour commencer ce petit périple donc, rendez-vous entre Paris et Vincennes, qui sera votre première destination. Après un petit détour par l’église Saint-Louis, méconnue et pourtant absolument remarquable, on quitte Saint-Mandé et on poursuit notre chemin jusqu’au cœur historique de Vincennes. Ici, on profite des façades d’immeubles de la Belle Époque, de l'hôtel de ville néo-renaissance, et surtout de l'incroyable château à l’histoire riche et complexe.
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Cap sur la nature ensuite, avec une jolie traversée du bois de Vincennes, qui nous entraîne jusqu’à Nogent-sur-Marne (et pour les plus flemmards, on peut aussi faire l’impasse sur l’espace vert et prendre le RER pour deux stations). Sur place, on découvre le pavillon Baltard, seul rescapé des anciennes halles centrales de Paris. Puis on continue notre périple vers la Marne, pour profiter de sa fraîcheur, et surtout de ses guinguettes historiques. On remonte la rivière jusqu’à Bry-sur-Marne, qu’on traverse rapidement pour rejoindre Noisy-le-Grand, clou du spectacle.
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Un périple entre 1er et 7e art
On entâme la deuxième moitié de notre balade avec un premier stop qui pourrait vous rappeler quelque chose. Beaucoup diront « tiens, on se croirait dans un film ». Et pour cause, l'espace Abraxas, d’étonnants immeubles circulaires extrêmement hauts, a abrité quelques tournages, parmi lesquels Brazil, Big Bug et, bien sûr, le quatrième volet de la saga Hunger Games. Une création unique que l’on doit à l’architecte, Ricardo Bofill, qui a également signé les impressionnantes Arcades du lac de Montigny-le-Bretonneux !
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Pour finir, on continue encore un peu notre chemin, jusqu’aux Arènes Picasso. « Soleil », « camembert », « grande roue », chacun y est allé de sa petite appellation pour essayer de qualifier cette construction. Deux immeubles cylindriques s’élèvent de part et d’autre de la place Pablo Picasso, soutenus par d’étonnants contreforts en béton. Le tout forme un ensemble unique au monde, qui, croyez-nous, non seulement vaut le détour, mais vous fera vous sentir tout petit. On se dirige vers la gare de Noisy-le-Grand-Mont d'Est, sur le RER A, pour regagner la capitale !
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