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Sorties ciné : 5 films à voir cette semaine (17-23 mai)

Publié le 16 mai 2017 à 00h00

Modifié le 17 mai 2017 à 11h02

par Louis Haeffner

Tous les mercredis, il se passe un truc spécial dans la vie des cinéphiles. Oui, vous. A la tombée du jour, ils sortent du trou obscur et maculé de popcorn qui leur sert d'habitat pour s'exposer à la lumière des lampadaires et se diriger clopin-clopant vers le cinéma le plus proche. Comme on vous aime bien, amis cinéphiles - aussi chelou soyez-vous -, on détaille pour vous dans les lignes qui suivent les films qui sortent cette semaine, enfin du moins ceux qui ont retenu notre intérêt.

En voilà une semaine bien moisie niveau sorties ! Heureusement il fait beau et chaud, donc a priori c'est pas très grave s'il n'y a pas grand-chose à voir au ciné... A part les cinq films qu'on a laborieusement réussi à sélectionner plus bas, y'a rien, vraiment. 


Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur
, de Guy Ritchie

Même si d'après les premiers résultats aux box-offices américains et anglais on a a priori affaire à une immense bouse, je ne peux m'empêcher de nourrir un vain espoir. A cela plusieurs raisons, dont la principale est bien sûr le réalisateur, Guy Ritchie. Je vois partout des "par le réalisateur de Sherlock Holmes", mais a-t-on oublié qu'avant ça, Guy avait fait des trucs aussi géniaux que Arnaque, crime et botanique et Snatch ? Et puis checkez un peu le casting svp : Charlie Hunnam en rebelle beau gosse (on commence à s'y habituer), Jude Law parfait en roi fou et Astrid Berger-Frisbee (pardon)...


Les Fantômes d'Ismaël
, d'Arnaud Desplechin

Le pitch est tout simple : Ismaël (Mathieu Amalric) vit seul depuis le départ de sa femme Carlotta (Marion Cotillard) il y a une vingtaine d'années. Il rencontre enfin Sylvia (Charlotte Gainsbourg), et tous deux vont vivre heureux et au calme... jusqu'à ce que Carlotta redébarque, la garce ! Bon le trailer laisse logiquement entrevoir un schéma basé sur un triangle amoureux où tout le monde regarde au loin et se chuchote au bord de la mer. Comptons cependant sur Desplechin pour mettre en exergue avec brio les sentiments contradictoires de ces trois superbes acteurs.


Cinéma, mon amour
, d'Alexandru Belc

En Roumanie, Victor est un des derniers directeurs de cinéma existants, un cinéphile passionné qui se bat pour la survie de sa salle et de son équipe. A la chute du mur, les 400 cinémas, propriétés de l'Etat, ont été confiés à des investisseurs qui les ont revendus à des visées commerciales. Il en reste aujourd'hui moins d'une trentaine, dont la salle de Victor, qui passe régulièrement des films pour moins de dix personnes...


Saint-Georges
, de Marco Martins

Au Portugal, le portrait d'un homme fauché et sans emploi, qui voit sa famille le quitter pour retourner au Brésil. Pour récupérer ceux qu'il aime, Jorge accepte un job peu reluisant ; il va travailler pour une société de recouvrement, et "aider" les gens endettés - qui sont légion dans un pays ruiné - à payer, en utilisant la force s'il le faut. En tant que boxeur, il semble malheureusement parfait pour le boulot... Notons que l'acteur principal, Nuno Lopes, a été récompensé par le titre de meilleur acteur à la Mostra de Venise


Les Moissons du ciel
, de Terrence Malick

Le Champo passe le chef-d'œuvre de Terrence Malick en version restaurée, une occasion de (re)voir ce film sublime, oscar de la meilleure photo et prix du meilleur réalisateur à Cannes en 1979. L'occasion aussi d'halluciner sur la beauté de Richard Gere jeune, et de prendre de plein fouet le génie de Terrence Malick dans la face. A noter : Les Moissons du ciel est l'un des 14 films à avoir obtenu la note de 5/5 sur Allociné, une performance qui mérite d'être soulignée en courant au Champo. 

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Des paons en liberté et une pagode chinoise dans ce fabuleux jardin parisien

Publié aujourd'hui à 07h30

par Lucie Guerra

Avec les 21 degrés bien installés, on ne rêve que d’une chose : vagabonder dans les jardins et autres espaces verts de la capitale. Mais s’ils peuvent avoir ce petit truc en plus qui leur apporte une certaine singularité, on ne dit pas non. Ça tombe bien, le parc de Bagatelle en a à foison, faisant de lui l’un des plus beaux de la capitale. Ici, on a droit à de belles pelouses bien entretenues, des fleurs qui éclosent avec l’arrivée du printemps, mais aussi de fabuleux oiseaux en liberté qui lui donnent une dimension onirique et nous plonge dans une atmosphère hors du temps. 

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Un joyau de verdure dans l'ouest parisien

C’est dans le 16e arrondissement, que cet immense parc de 24 hectares se déploie. Ici, chaque saison apporte son lot de surprises, mais c’est sans aucun doute au printemps et en été que le parc de Bagatelle revêt son plus bel apparat. À partir du mois de juin, des milliers de roses issues de plus de 1200 variétés différentes colorent les allées. Au total, le jardin ne compte pas moins de 8 hectares de bulbes qui assurent un merveilleux spectacle floral aux visiteurs d’une année à l’autre. 

Outre les fleurs, le jardin est également occupé par d’époustouflants paons en liberté. Si vous êtes chanceux·se, vous pourrez peut-être apercevoir l’un d’entre-eux en train de faire la roue et de vous exposer ses brillantes couleurs vertes et bleutées. À cela s’ajoute un petit kiosque chinois, pagodon, datant du XIXe siècle.


Moins de trois mois nécessaires pour le créer 

C’est au XVIIIe siècle que le parc de Bagatelle voit le jour. Cet espace est le fruit d’un pari entre le paysagiste Thomas Blaikie et le comte d’Artois (frère du roi Louis XVI) qui avait misé sur le fait que ce jardin parisien pourrait être créé en moins de trois mois, auquel cas l’État le financerait. Pari tenu, il n’aura fallu que 64 jours pour donner vie à ce parc aux inspirations anglo-chinoises.

Parc Bagatelle - la Roseraie
  • 42, route de Sèvres À Neuilly – 16e
  • Dimanche - samedi : 9:30 - 18:30
  • Site web
  • 4.6 / 5

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