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La pépite de la semaine : le square le plus luxuriant du 13e

Publié le 16 mai 2018 à 17h33

Modifié le 17 mai 2018 à 12h31

par Marie Tomaszewski

Le nom du square, “les Peupliers”, annonçait déjà la couleur. Dans cette rue du 13e détonnant étrangement avec sa voisine, la rue de Tolbiac, la verdure est reine. Les habitants se plient à son bon vouloir avec docilité, laissant le lierre prendre possession des façades de leurs belles maisons en pierre.

On se glisse dans ce royaume préservé par une unique rue pavée, délectablement piétonne, loin des foules et des klaxons.

Comment se fait-il que cette rue de 142m de long et de 3m de large, comme d’un ancien temps, ait pu échapper au remodelage de la ville impulsé par le Baron Haussmann ?

L’inféodement de ce bout de Paris à la nature puise ses racines dans l’histoire du quartier. L’emplacement a en effet longtemps fait partie d’un village, Gentilly, en bordure de la capitale. Il abritait des propriétés rurales, des friches, qui ont permis aux habitants d’hériter des maisons bucoliques que l’on retrouve aujourd’hui.

Lorsque le quartier a été annexé à Paris, il s’est vu épargné les grands immeubles haussmanniens, trop lourds pour être supporté par un terrain recouvrant un ancien cours d’eau (la Bièvre).

On se félicite du cours des événements, qui fait que l’on peut aujourd’hui se promener dans ce parc floral miniature où trônent roses, jasmins, lilas, glycines et autres sujets d'émerveillement.

Square des Peupliers - 13e
Entre les numéros 68 et 72 de la rue du Moulin-des-Prés

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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