336936534-878431649890099-4877448715876915306-n

10 sapes pour reconnaître un vrai Parisien

Publié le 7 juin 2023 à 16h10

Modifié le 7 juin 2023 à 17h37

par Sarah Leris

1. LA pièce Rains

Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il ne fasse rien de tout cela, il est une marque que le Parisien ne quitte jamais : sa pièce Rains super originale. La veste ou le sac sont de tous les festivals, se portent haut et fort dans la ligne 2 le matin en heure de pointe autant qu’en pique-nique aux Buttes-Chaumont en passant par les promeneurs du dimanche le long des quais, le tout se déclinant évidemment dans toutes les couleurs pastels de l’arc-en-ciel époque Tumblr. Et non, tu n’es pas si original, mais tu le sais et c’est pas si grave.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Samuel Garlick (@sammyjgee)

2. Le combo pièce de créateur + pièce dénichée en fripe à 1€

Tu la connais bien celle-ci, puisque tu la pratiques très régulièrement : la technique du combo pièce de créateur dans laquelle j’ai mis toutes mes économies ou que je me suis faite offrir parce que j’ai pas d’économies à cause de mon loyer à 900 balles (coucou le sac Jacquemus) + pièce forte qui ne payait pas de mine au fond d’un bac chez Guérrisol et dont personne ne voulait sauf moi parce que j’ai su voir son potentiel, et j’avais bien raison parce que maintenant tout le monde me demande d’où elle vient. Sorry les gars, le style chez moi ça s’apprend pas.

3. Le trench beige

Je n’ai même pas besoin de te donner la marque, tu sais duquel je parle. Quand il n’est pas floqué d’un pattern à carreaux signé Burberry à l’intérieur, il est copié par une petite marque parisienne ou par une, moins cool, de fast fashion. Dans tous les cas, tu en uses et abuses au moindre rayon de soleil ou dès la sortie de l’hiver, et celui-ci ne te quittes plus jusqu’au mois d’octobre (hors canicule du mois d’août, faut pas déconner). Ce qui nous amène ensuite à…

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Diane Kari (@dianekari)

4. La fausse fourrure qui attend sagement l’hiver

La fausse fourrure, bien sûr ! Enfermée dans le fond d’un placard 6 mois dans l’année, elle devient la meilleure amie du Parisien à partir du mois de novembre, souvent noire, toujours fausse parce qu’on n’est pas des sauvages. Petit jeu pour ceux qui s’ennuient le matin dans le métro en allant au boulot : comptez le nombre de fourrure dans votre wagon, ça fait passer le temps.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par APPARIS (@apparis)

5. Le combo outfit stylé + baskets décontractées

À une époque, tu faisais partie de ces personnes qui ne sortaient pas de chez elles sans la paire de pompes la plus incroyable de ta garde-robe, mais ça, c’était avant. Depuis tu es devenu Parisien et tu sais que c’est « le confort avant tout », mais pas trop quand même, alors tu revêts ta plus belle robe Mirae, ton short à paillettes ou ton ensemble Soeur, certes, mais avec des baskets confortables, s’il vous plait. Et ça n’enlève rien à ton style.

6. La casquette floquée

Bon, celle-là, elle est pas trop nouvelle mais comment ne pas mentionner la casquette bordeaux, noire ou bleu nuit parée de sa plus belle broderie ? Ami Paris, Etudes Studio, ou encore n’importe quelle adresse branchée de foodies qui aurait commercialisé son propre merch, les possibilités sont nombreuses et le catalogue est si vaste pour si peu de jours dans l'année pour toutes les porter.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par 𐂂 (@camillecerf)

7. Le jeans Levi’s vintage

Si tu ne l’as pas, pardon, mais t’es pas Parisien. Dégoté pour une trentaine d’euro dans une friperie dont je ne te donnerais l’adresse que si tu la gardes pour toi, le Levi’s vintage est le basique de tous les outfits et se décline en toutes les couleurs possibles et inimaginables. Et franchement, vous avez vu le boule qu’il fait ?

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Lena Simonne (@lena.simonne)

8. Les chaussures largement décriées par la critique

Que tu sois team Birk ou Crocs, même combat : qu’on n’avise pas de parler en mal de tes chaussures si incomprises, si confortables, si parfaites à tes yeux… Quand bien même elles brûleraient la rétine de tes concitoyens.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Diane Kari (@dianekari)

9. Les grosses chaussures écrase-merde

Pardon pour l’intitulé trouvé par ma rédac' chef mais il faut l’avouer, l’image est particulièrement juste. Qui n’a pas, trônant dans son placard à chaussures, l'incontournable paire de Doc, valeur sûre, ou son inspiration-équivalent-imitation-beige, valeur moins sûre mais vue sur tellement de pieds que tu as fini par craquer et t'en payer aussi, qui s'enfile à toutes les sauces, avec tous les outfits, se traîne au bureau, sur Instagram et au brunch du dimanche ? 

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Clara Berry (@clara.berry)

10. Le bob Jacquemus

J’ai déjà parlé de Jacquemus dans ce top, mais que veux-tu, il mérite sa place deux fois. Le bob étant la seule pièce du créateur que tu peux te payer sans faire un emprunt, forcément, tous les Parisiens l’arborent fièrement quand arrivent les beaux jours, qu’ils prennent leur café en terrasse à Strasbourg-Saint-Denis ou qu’ils se dorent la pilule à Malmousque en juillet. On vous voit.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Massilès (@massilecito)

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
dkdd

La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


À LIRE AUSSI