Les 10 plus belles punchlines de Jean d’Ormesson

A 92 ans, Jean d’Ormesson s’est éteint dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 décembre à Neuilly, succombant à une crise cardiaque. L'écrivain et académicien aux yeux clairs et espiègles laisse une trace indélébile dans le monde littéraire et médiatique. Fin penseur, il nous a régalé de ses phrases fines, souvent philosophiques et teintées d’une ironie certaine. Voici un panel des plus belles pensées de l’éternel optimiste Jean d’Ormesson. 

« Tant qu’il y aura des livres, des gens pour en écrire et des gens pour en lire, tout ne sera pas perdu dans ce monde qu’en dépit de ses tristesses et de ses horreurs nous avons tant aimé. »

« L'éternité, c'est ce qu'il y a de plus fragile, c'est du papier. Qu'est-ce qui reste de tout le passé ? Non pas les idées, parce qu'elles s'envolent, mais des mots écrits. »

« De part et d’autre de votre présent si fragile, le passé et l’avenir sont des monstres assoiffés de temps. » 

Je n’ai j’aimais eu la chance de rencontrer ce grand Monsieur mais j’ai toujours été admiratif en l’écoutant parler. Intelligent, Élégant, rare... #jeandormesson

Une publication partagée par ARTHUR (@arthur_officiel) le 5 Déc. 2017 à 0h41 PST

« Je crois que si je passe pour l’écrivain du bonheur, c’est parce que je pense qu’il faut être heureux en dépit de tout le reste. » 

« Un livre qui passe à la télévision est un livre menacé, parce que la télévision transforme le livre en spectacle. »

« Le portable entre nos mains prend la place du chapelet. Facebook est une communion sans Dieu, mêlée de confession. »

Au revoir Monsieur âÂÂÂœ¨ Il incarnait l’élégance, le charme, l’intelligence, l’humour et semblait immortel....❤ï¸Â #jeandormesson #love #rip

Une publication partagée par Florence Bouvier â­Âï¸Â (@florencebouvier) le 4 Déc. 2017 à 23h11 PST

« La culture est proche d'une façon d'être, d'un coup de foudre, d'une fête toujours inachevée du bonheur. » 

« Quand ma fille Héloïse avait 6 ans, on lui demandait : "Que fait ton papa ?" Elle répondait : "Quand il écrit très vite avec un stylo, c'est qu'il écrit un article. Quand il ne fait rien avec un crayon, c'est qu'il écrit un livre." »

« Ce qui compte finalement, c’est l’amour. Vous savez quand je mourrai, je ne penserai pas beaucoup à l’Académie, ni au Figaro. Je penserai aux gens qui m’ont aimé et aux gens que j’ai aimés. »

« Un jour je m'en irai sans vous avoir tout dit. »