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2 500 ballons remplis de cadeaux culturels vont envahir ce lieu mythique du 5e

Publié le 21 juin 2023 à 12h29

Modifié le 27 juin 2023 à 16h06

par Maria Sumalla

L’année dernière, c’est la cour d’Honneur du Palais Royal qui accueillait ce MAXI bon plan.Et après le grand succès de cette première édition, la Grande Cueillette de la Culture, devenue le Grand Jardin Culturel, renouvelle l'expérience dans un nouveau lieu, sans changer la formule.


Le meilleur bon plan culturel de l’année

Cet été, le Grand Jardin Culturel s’installe sous les voûtes du collège des Bernardins, chef-d'œuvre historique et vraie plongée dans l’architecture médiévale.

Au programme : 2 500 ballons flottant dans les airs envahissent les roches blanches de ce lieu emblématique du 5e pour se transformer en vrai jardin magique. Dedans se cachent des invitations et des bons plans culturels en tout genre. Pour en profiter, rendez-vous le 1er juillet prochain !


Plus de 30 000€ de cadeaux

Derrière tout ça, on retrouve l’association Arts in The City qui nous propose de (re)découvrir la capitale à travers ses joyaux culturels, en offrant des billets d’accès pour des monuments, des tickets pour des expositions ou des invitations au théâtre... Le tout gratuitement, à piocher directement dans notre ballon surprise. Il n’y a plus qu’à se servir !

Grand Jardin Culturel
Collège des Bernardins
20, rue de Poissy – 5e
Le samedi 1er juillet 2023 à partir de 14h30
Gratuit
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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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