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2 arrondissements peu chers de Paris attirent des acquéreurs de plus en plus haut de gamme

Publié le 3 mars 2023 à 11h38

Modifié le 3 mars 2023 à 14h22

par Nicolas Cogoni

Longtemps victimes d’une image dégradée ou considérés comme "mal fréquentés", il semblerait que le 19e et le 20e aient réussi à redorer leur blason. Ces arrondissements se gentrifient de plus en plus, au point même d’attirer des acquéreurs prêts à investir des millions pour un bien. Ce succès assez nouveau survient depuis la période du Covid, bien aidé par les nombreux espaces verts que proposent ces quartiers et les nombreuses maisons disponibles sur le marché. Parce que oui, c’est quand même un sacré luxe d’avoir sa propre baraque en plein Paris.


Un bon rapport qualité-prix 

Le 19e dispose du parc de La Villette et des Buttes-Chaumont, soit les deux plus grands parcs de la capitale. Et ça, c'est quand même un atout super cool. Côté immobilier, Le Parisien rapporte qu'il est possible de dénicher « des maisons de 120 m2 avec 3 chambres et un jardinet de 50 m2 pour des tarifs oscillant entre 1,2 et 1,5 million d’euros », dans des quartiers comme la Mouzaïa ou la butte Bergeyre. Les propriétaires situés autour des Buttes-Chaumont peuvent d'ailleurs constater une belle plus-value de leur bien en seulement 10 ans. 

Pour le 20e, il est possible de dénicher des affaires avec de très bons rapports qualité-prix : « C’est un secteur qui commence à attirer du monde, par ses prix évidemment mais aussi par la configuration des logements. Beaucoup d’immeubles datent des années 1970 et sont donc assez hauts, ce qui offre deux avantages : la vue et généralement un extérieur », explique Sébastien Mouton, gérant de l’agence Barnes 11e-20e au Parisien

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