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On a testé 48 collagen, le premier café dédié au collagène dont tout le monde parle à Paris

Publié le 17 janvier 2024 à 17h18

Modifié le 19 janvier 2024 à 16h17

par Flora Gendrault

D’ordinaire, pour prendre soin de notre personne et maximiser notre bien-être, on réserve un massage californien, qu’on couple à un soin du visage revigorant, et on se rend au spa. Il existe néanmoins d’autres alternatives plus étonnantes afin d’« éliminer le stress procuré par Paris et la pollution ambiante », dont l’une a récemment été conceptualisée par Amandine Fornot, femme ambitieuse de 39 ans qui compte bien importer des États-Unis, et particulièrement de Los Angeles, la vision singulière du wellness dont elle s’est progressivement inspirée ces 15 dernières années.

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Cheffe d'entreprise à la tête de l'agence digitale Relvolvr, Amandine commence à s’intéresser aux bienfaits du collagène après le premier confinement, période difficile durant laquelle cette hyperactive comble la solitude par un excès de sport. Peau qui s’affine, teint moins lumineux : elle décide de s’adresser aux spécialistes, chirurgiens, médecins, nutritionnistes pour comprendre comment fonctionne son corps et grâce à quelles protéines il résiste au temps qui court. Quatre ans de documentation plus tard, elle saute le pas pour créer un « endroit de déconnexion » comme nul autre à Paris, à son image, capable de « rendre fun, compréhensible et ludique les tips pour prendre soin de soi ». 


Déconstruire les amalgames autour du collagène

Entre les murs modernes, presque futuristes, du 48 collagen, on ne fait pas dans le charlatanisme, et on fustige vivement les amalgames. Non, le collagène présent dans vos boissons ne fera pas disparaître vos rides en trois jours ouvrés, satisfait ou remboursé. Non, la lampe à lumière rouge, dont la séance de 12 minutes est offerte dès l’achat d’une grande boisson (à bon·ne entendeur·euse), ne fonctionne pas grâce aux UV, et boostera vos cellules au lieu de les tuer. Amandine propose simplement, aux côtés d’Indira, sa manageuse, d’accompagner les convaincu·es et curieux·ses dans leur découverture du collagène et de ses richesses. « Je ne prends la parole de personne, j’utilise simplement mes connaissances pour faire du bien à autrui », précise Amandine, les yeux passionnés. 


© Lucie Sassiat

Et quelle passion ! Amandine ne s’estime pas experte, préférant plutôt les convier à des masterclasses au sein de son café pour faire de la pédagogie, pourtant, nul doute qu’elle maîtrise le jargon à la perfection. Elle expliquera notamment à quiconque s’y intéresse que le collagène constitue 35% des protéines totales du corps humain, que notre peau et notre corps en perdent jusqu’à 1,5% par an dès nos 25 ans passés, et qu’en prendre au quotidien permet d’avoir un corps plus flexible et une peau plus tonique, agissant sur la jeunesse intérieure et extérieure. C’est la raison pour laquelle ce lieu s'apparente aussi à un espace de consulting où chacun·e est libre de s’informer rapidement. 


Des boissons ni trop top, ni trop flop 

Des conseils, oui, mais on parle tout de même d’un café. Alors on a testé. À la carte, des latte, smoothies et softcream, tous trois enrichis au collagène et/ou à la spiruline bleue, algue alimentaire permettant de pallier les carences. Les boissons, dont les recettes sont tout droit sorties de l’imagination d’Amandine, sont sublimes. Teintées de bleu marin ou de magenta foncé, le tout dans des verres atypiques, leur esthétique est assurément une grande partie de l’expérience. Surtout lorsqu'elles sont bues depuis une table métallisée éclairée par le néon d'une lampe à lumière rouge. Une ambiance à la Blade Runner.  

Niveau goût, on est plus mitigés : s’agissant des latte, le goût du lait végétal (riz, amande, ou soja) prend le pas sur la plupart des ingrédients annoncés. L’arôme marin du collagène est cependant insipide, et l’ensemble fait indiscutablement healthy, pas trop sucré, et sans aucun produit chimique. On est plus conquis par le smoothie Joy Happiness, au bon goût de banane et à la texture agréable


© Lucie Sassiat

En définitive, c’est ni trop top, ni trop flop. Le concept est innovant, porté par une professionnelle passionnée (et c'est contagieux) qui connaît son sujet sur le bout des doigts et invite à y regarder de plus près dans un lieu minimaliste. N’y allez pas pour découvrir des saveurs étonnantes, ni pour rester des heures et chiller entre potes (les chaises courbées en métal vous en dissuaderont de toute façon), mais plutôt pour discuter de santé, protéines et soin et, si le cœur vous en dit, repartir avec une cure de collagène (entre 29 et 120€).

Le lieu compte bien se développer, et devrait proposer des nouveautés très prochainement, entre une offre food (gelées et gâteaux d'anniversaire, toujours enrichis par la protéine), un shot de collagène et des partenariats avec d'autres établissements dédiés au bien-être dans la rue.

Le mieux, c’est de braver le froid pour vous y rendre vous-même : oui, il se peut qu’après avoir testé le 48 collagen Café, vous l'intégriez dans votre routine effrénée. Là-bas, pas de jeunesse éternelle garantie, mais au moins un échange appréciable et une curiosité satisfaite, et nous, ça nous a suffi. 


48 collagen Café

48, rue La Fayette – 9e
Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 17h et le samedi de 10h à 16h
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Après la pédagogie, la verbalisation. Depuis le 5 novembre, les voitures et camionnettes ne sont plus autorisées à circuler dans les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements de la capitale. Une mesure phare du programme d’Anne Hidalgo visant à désengorger la circulation, qui entre dans une nouvelle phase : à partir de ce mardi 1er avril, les contrevenant·es s’exposent à une amende de 135 euros. Il faut donc désormais s’armer d’une excuse béton pour circuler librement dans cette Zone à Trafic Limité (ZTL). 

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Un périmètre clairement défini

Le secteur concerné par la ZTL s’étend sur un large périmètre, clairement signalé par des marquages au sol et des panneaux de signalisation blanc et rouge. Il est délimité à l’ouest par la place de la Concorde et la rue Royale, au nord par les boulevards de la Madeleine, Capucines, Montmartre et Bonne Nouvelle, à l’est par les places de la République et de la Bastille, et au sud par les quais entre le pont Henri IV et les Tuileries. Certaines zones restent ainsi accessibles en voiture, notamment les Grands Boulevards au nord, les îles de la Cité et Saint-Louis, ainsi que les quais hauts et bas de la rive droite dans le sens ouest-est.

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© Ville de Paris


Qui peut encore circuler ?

Dans cette vaste zone, seuls certains véhicules seront autorisés à circuler : ceux des services d’urgence et de secours, des professionnels de santé, des riverains et travailleurs du secteur, des transports en commun et VTC, ainsi que des personnes à mobilité réduite et des services de livraison.

La Ville de Paris a également précisé plusieurs situations dans lesquelles l’accès à la ZTL reste possible, notamment pour se rendre à une consultation médicale, faire des courses, visiter des amis, aller au cinéma, effectuer une intervention professionnelle ou encore stationner dans un parking.


Un dispositif inspiré des grandes villes européennes

Adoptée dans plusieurs métropoles comme Madrid, Milan ou Rome, cette mesure vise à réduire drastiquement le nombre de véhicules traversant quotidiennement Paris Centre sans s’y arrêter — entre 350 000 et 550 000, selon la municipalité. L’objectif est clair : apaiser la circulation et réorganiser la mobilité en favorisant les transports en commun et les mobilités actives. Reste toutefois à préciser les modalités de contrôle et la liste des justificatifs à fournir pour circuler dans la ZTL, un arrêté officiel étant toujours attendu.


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