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5 arbres remarquables à admirer au Jardin des Plantes

Publié le 5 juillet 2017 à 16h22

Modifié le 28 juillet 2017 à 14h38

par Tiana Rafali-Clausse

Se prélasser, lire un livre ou même s’embrasser à l’ombre d’un arbre, voilà un tableau bien bucolique n’est-ce pas ? Si je vous propose de le faire sous les splendides arbres du Jardin des Plantes, vous signez direct, non ? Et si en plus, ils ont été récompensés du label "Arbre remarquable", c’est encore mieux. Alors, voilà, venez vous promener…

Depuis presque 20 ans, l’association A.R.B.R.E attribue ce label à des « sujet exceptionnels afin d’en motiver la préservation » explique pariscotejardin. Ces lauréats tout de vert vêtus sont ainsi chouchoutés comme des petits rois. Cette année, ce sont le pistachier, le cèdre du Liban, le sophora du Japon, le platane d’Orient et le cerisier du Japon. Et voici leur histoire…


Le platane d’Orient

Ce vieux monsieur de 232 ans est haut de 27 mètres (quand même) ! D’après pariscotejardin, « il s’agit d’un des trois platanes plantés sous Buffon en 1785 ». On se sent tout petit hein ?

#platane #platanes #platanedorient #arbre #trees #nature #branches

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Le pistachier

C’est l’un des plus vieux êtres vivants du Muséum national d’Histoire naturelle puisqu’il est issu de graines rapportées par un grand botaniste, Tourneront, pendant son voyage au Levant en 1702.

La sexualité chez les végétaux #pistachier #sexualité #végétaux #jardinalpin #jardindesplantes #paris

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Le cèdre du Liban

Comme ses copains, il est aussi assez âgé puisqu’il a 283 ans. C’est en 1734 que sa vie commence, lorsque Bernard de Jussieu, botaniste, rapporte d’Anglet deux plants de cèdre du Liban et, après moultes péripéties, en plante l’un des deux dans le labyrinthe du Jardin.


Le sophora du Japon

270 ans, 22 mètres de hauteur et toutes ses racines. Ce costaud est issu de graines envoyées à notre ami Bernard en 1747. Pour la petite anecdote, ces graines sont arrivées avec la mention "arbor incognita sinarum" qui signifie "arbre chinois inconnu"…Il est donc bel et bien d’origine chinoise et non japonaise. Les apparences sont parfois trompeuses.

ðŸÂÂÂÂÂÂŒ¿ #nature #vert #sophoradujapon #montplaisir #Périgord

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Le cerisier du Japon

Petit dernier dans cette grande famille, et mon préféré, j'ai nommé le cerisier du Japon qui est le plus petit (3,85 mètres) et le plus jeune (57 ans). On l’aime quand même surtout quand il fleurit en abondance au printemps !

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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