1. La navette aquatique
Pour ce projet, l’État a fait appel à trois lauréats. Ils proposent des « bacs traversiers », de petites navettes qui vont permettre de traverser la Seine. Le truc cool avec ces navettes, c’est qu’elles sont 100% électriques et n’ont pas besoin de chauffeur. Les premières démonstrations devraient avoir lieu dès l’été 2024. À long terme, on pourrait peut être se déplacer beaucoup plus aisément sur la Seine… à voir.
2. Les taxis volants
Oui vous avez bien lu, on parle ici de taxis volants, qui sont en fait des drones électriques à deux places, aussi connus sous le nom de "eVTOL". À l’aide de 18 hélices et 9 batteries, l’engin est capable de voler à une altitude de 500 mètres de hauteur et de se déplacer à plus de 110 km/h. Un premier vol a déjà eu lieu en novembre dernier à l’aérodrome de Pontoise. Pour les JO, ce seront quelques prototypes qui devraient circuler chaque jour entre l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, celui du Bourget, Saint-Cyr et une station située sur la Seine.
3. Des bus le plus propre possible
On connaît déjà les bus RATP à Paris, là rien à voir, Paris 2024 va mettre le paquet pour séduire les touristes. Le pépin, c’est que ces bus ne seront pas électriques, les distances à parcourir sont trop longues et l’autonomie n’est pas assez suffisante. En revanche, les bus qui transporteront les athlètes seront hybrides ou alimentés au biogaz.
4. Le vélo, l’éternel
La première ministre Élisabeth Borne l’avait bien fait comprendre : les JO seront une « vitrine du vélo en France ». Chaque site olympique disposera d’un parking sécurisé et d'un accès par piste cyclable. Velib’Metropole a d’ailleurs commandé au moins 3000 vélos de plus, ce qui porterait à 23 000 le nombre de Vélib disponibles sur Paris.
5. La ligne 14 et le RER E prolongés
Pour le RER E, le prolongement de la ligne s’opère à l’ouest, la ligne desservira trois nouvelles stations depuis Saint-Lazare : Porte Maillot, La Défense et Nanterre. Néanmoins ce seront seulement 4 trains qui circuleront la journée et en dehors des heures de pointe, pour ne pas perturber le trafic habituel.
Pour la ligne 14, on a un prolongement dans le sud de l’Île-de-France avec 7 stations supplémentaires après Olympiades et un terminus à l’aéroport d’Orly.