Comme toute période de fêtes, on ne pourra pas y échapper. Mais pour mieux la vivre et percer les mystères de cet état de mal-être, ces quelques faits inutiles pourraient vous être bien utiles. Voilà de quoi briller en société - ou en famille dans ce cas - pendant que vous souffrez tous terriblement.
Certaines personnes n’en ont pas
Aussi surprenant que ça puisse paraître, 28% des buveurs d’alcool déclarent ne jamais faire l’expérience du lendemain difficile. La raison pourrait venir des gênes et de l’environnement. Beaucoup d’asiatiques présentent par exemple une fâcheuse tendance à rougir ou à gonfler après consommation. Certaines études montrent aussi que la gueule de bois est pire chez les personnes qui ont des alcooliques dans leur famille.
Manger gras aiderait… un peu
Ce n’est pas pour rien si vous rêvez de nuggets et de frites un lendemain de soirée. L’alcool diminue le taux de sucre dans le sang, et manger un repas riche en glucides pourrait aider à équilibrer. Une autre explication pour cette envie de gras viendrait du manque de sommeil, ou encore du taux d’endocannabinoïde qui envoie à notre corps des messages de famine (comme les munchies).
Le mieux comme dans toutes situations reste bien sûr de manger sain (fruits, légumes, et protéines).
Elle ne s’empirent pas avec l’âge
On a peut-être l’impression que plus le temps passe, et moins on assume la gueule de bois, et pourtant il n’existe pas de preuves scientifiques pour cette impression. Les seules études qui ont comparé les différents âges, ont montré que les gueules de bois post-cuites étaient pires chez les jeunes. Peut-être parce qu’on s’y habitue, ou qu’on apprend à connaître ses limites avec l'âge.
Elle peut avoir des effets négatifs à long terme
Diverses études menées auprès d'étudiants universitaires ont établi un lien entre la gueule de bois trop fréquente et des résultats neurocognitifs négatifs : diminution de la matière blanche dans la partie frontale du cerveau, qui joue un rôle important dans la motricité. Il pourrait résulter en des déficiences de la mémoire et de la durée de l’attention. Aie.
On cherche un remède miracle depuis la nuit des temps...
Depuis la nuit des temps, les hommes cherchent un remède qui nous éviterait cette horrible corvée qu’est le lendemain de cuite. Boire BEAUCOUP d’eau est la plus simple et la plus « efficace » pour le moment (même si elle est loin d’être miraculeuse). D'autres jurent par le dicton « guérir le mal par le mal ». Par le passé, les peuples ont adopté des recettes parfois étranges. Les Romains mangeaient des oeufs de hibous crus, qui pouvaient être efficaces puisqu’ils contiennent de la cysteine, un acide aminé pauvre en alcool. Les Assyriens consommaient un mélange plus douteux de becs d’oiseaux moulus et de myrrhe. Dans l'ère de Genghis Khan, les guerriers mongols mangeaient des yeux de moutons en conserves, tandis que dans l'Europe médiévale, les médecins préféraient des anguilles brutes et des amandes amères. Aujourd'hui, on arrive à envoyer un mec sur la Lune mais pas à effacer la gueule de bois...
Mais la potion magique pourrait exister en 2050 !
Le scientifique David Nutt a mis au point un nouvel alcool qui rend ivre sans risquer la gueule de bois du lendemain. L'alcosynth vous offre toute l'euphorie de l'alcool, sans subir les désavantages comme la nausée, la bouche sèche et les maux de crâne. Ce professeur de l'Imperial College a déclaré à The Independent que deux versions sont déjà en test (sur 90), et que cette nouvelle boisson pourrait remplacer celles qu'on connaît d'ici 2050. Et le mieux dans tout ça, c'est que ces synthèses s'ajoutent à votre cocktail préféré, vous permettant de le savourer tout autant. « Elles se marient parfaitement avec les mojitos. L'une d'elle est sans goût et l'autre est un peu amère ».