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VIDÉO. Voici comment les abords de Notre-Dame vont être transformés

Publié le 28 juin 2022 à 10h46

Modifié le 28 juin 2022 à 11h43

par Lucy Bigard

L’heure est aux résultats. Et c’est le projet très épuré du Bruxellois Bas Smets qui a séduit et fait la quasi-unanimité. Avec l’agence GRAU et Neufville-Gayet, l’architecte propose une réalisation toute en sobriété et délicatesse. Bas Smets est déjà connu pour avoir conçu le moment commémoratif pour les victimes du massacre d’Utoya, en Norvège, et le monument pour les victimes des attentats terroristes à Bruxelles. Pour ce projet parisien, un budget de 50 millions a été alloué par la Marie de Paris. Les rénovations ne débuteront cependant qu’en 2024 pour une fin prévue pour 2027. Autrement dit, Paris est encore en travaux pour longtemps !

En quoi consiste le projet ?

L’enjeu est de taille. Le but est de faire revenir les Parisiens dans le berceau de Paris et de pouvoir accueillir de nombreux les visiteurs (12 millions chaque année !). En parallèle, l’idée est de densifier la végétalisation, de favoriser les grands espaces et de mettre en valeur la façade de l’édifice. Le site de Notre-Dame gagnera 36% de verdure par rapport à la surface actuelle et plus de 131 nouveaux arbres seront plantés. L'ancien parking souterrain, situé sous le parvis actuel, sera transformé en une promenade intérieure et abritera 3000 m2 d’espaces d'accueil pour la cathédrale. En plus de cela, un parc de près de 400 mètres de long va être créé pour permettre aux visiteurs de déambuler le long de la Seine. On hâte de découvrir... See you in 2027 !

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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