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Mort de Guillaume Bats : le monde de l'humour rend hommage au "roi de l'autodérision"

Publié le 2 juin 2023 à 17h00

Modifié le 2 juin 2023 à 18h17

par Leon Girolami

Guillaume Bats, disparu ce jeudi 1er juin à l’âge de 36 ans, était un humoriste français connu pour son style d'humour noir, autodérisoire et engagé. Sa carrière artistique a été marquée par sa capacité à transformer ses épreuves personnelles en une source d'inspiration pour les autres. Malgré les difficultés liées à son ostéogenèse imparfaite, appelée aussi la "maladie des os de verre", il a persévéré et a décidé de poursuivre une carrière dans le spectacle.

Il connaît la notoriété en 2012, dans l’émission On ne demande qu’à en rire, où sa prestation impressionne le public ; sa carrière est alors lancée. Ses spectacles en solo abordent des sujets sensibles tels que le handicap, la différence et la discrimination. Son humour incisif et sa capacité à faire rire tout en faisant réfléchir ont touché le cœur de nombreux spectateurs. Il commence ses premières scènes en compagnie de Jérémy Ferrari, mais aussi de Baptiste Lecaplain, Arnaud Tsamere ou encore Florence Foresti.

Les humoristes lui rendent hommage

Sur les réseaux sociaux, les hommages se succèdent. Arnaud Tsamère, La Cas Pucine ou encore Donel Jack’sman ont tenu à lui rendre hommage sur leurs comptes Instagram.

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Une publication partagée par Arnaud Tsamere (@tsamere)

Ce ne sont pas seulement ses collègues qui ont tenu à lui rendre hommage. La ministre de la culture Rima Abdul Malak a également honoré la mémoire de l'artiste sur son compte Instagram.

 « Les anges, ces chanceux, vont bien rigoler », écrit aussi Éric Antoine sur son compte twitter.

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Le métro parisien en 10 chiffres records

Publié aujourd'hui à 07h30

par Clémence Varène

On le sait, prendre le métro pour se rendre au boulot, rentrer chez soi, ou aller voir cette personne un peu relou avec qui on repousse depuis des mois, ce n’est pas toujours très réjouissant. Heureusement, on a une superbe idée pour vous changer un peu les idées : la prochaine fois que vous prendrez le métro, pourquoi ne pas partager avec vos voisins un peu de bonne humeur et de culture générale en leur parlant des chiffres ci-dessous ? Blague à part (parler à son voisin de strapontin qui a une tête de six pieds de long, c’est l’enfer), ça ne fait jamais de mal de faire le plein de petites infos et anecdotes sur notre belle Ville Lumière.


8

On commence avec le plus petit chiffre de cette liste, qui est pourtant sans doute l’un des plus importants. 8, c’est le nombre de lignes qui se croisent chaque jour au niveau de la gare de Châtelet-Les-Halles, avec 5 métros et 3 RER. Une situation unique, dans la capitale, mais également au-delà, qui fait de cette station pas comme les autres la plus grande gare souterraine du monde. Avec ça, on comprend mieux pourquoi la panique s’installe dans les yeux de certains dès qu’il est question d’y faire un changement.


24,3

C’est, en kilomètres, la longueur de la ligne 8, qui n’est autre que (pour l’instant) la plus longue de la capitale. Une très mauvaise nouvelle, quand on sait qu’elle compte sans hésitation parmi les pires de Paris. Et pour cause, c’est une des plus bruyantes, des plus remuantes, et c’est surtout la moins ponctuelle des 16 lignes actuellement existantes dans Paris. Cependant, elle ne devrait pas conserver ce titre très longtemps, puisqu’elle devrait, dans un futur plus ou moins proche, être détrônée non pas par une, mais par 4 lignes : la 17 (27 km), la 16 (29 km), la 18 (35 km), et surtout la 15, et ses futurs 75 km de long !


40

On le sait, sur le réseau des transports parisiens, certaines lignes ont la réputation d’être plus rapides que les autres. Et en pôle position, on retrouve la 14, 1ère ligne à avoir été 100%, qui circule à une vitesse moyenne de 40 km/h, contre 30 pour le reste du réseau. Et, contrairement à ce qu’on pourrait croire, la ligne la plus lente n’est autre que la 4, pourtant elle aussi automatisée, qui circule en moyenne à 21 km/h. La raison de cette lenteur ? Un parcours extrêmement sinueux, qui empêche le chauffeur d’appuyer sur le champignon autant qu’il voudrait.


52

En plus d’être le nombre de semaines que contient une année (et hop, une petite info de culture G en plus), c’est aussi la profondeur en mètres de la future station de métro Saint-Maur-Créteil. Un gouffre abyssal, qui fera d’elle la station la plus profonde du réseau RATP. Et pour l’instant, n’en déplaise aux Parisiens fiers qui soutiennent que le record est détenu par Abbesses et ses 32 mètres en dessous du niveau de la mer, que nenni, il s’agit, depuis peu, on vous l’accorde, de la station Gustave Roussy - Villejuif, desservie par la 14, et bientôt la 15, qui descend jusqu’à - 50 mètres.


60

Vous le savez sans doute tous (on ne vous fera pas l’affront de vous refaire la blague du nombre de semaines par an), mais 60, c'est le nombre de minutes dans une heure, et ça tombe bien puisque c’est aussi, sur la même durée, le nombre de trains en heure de pointe que l’on peut observer sur la ligne 7, en faisant l’une des mieux équipées de la capitale ! N’en déplaise aux mauvaises langues qui ont souvent tendance à la critiquer, du fait de son bout fourchu et donc de sa double source de rames, en heure de pointe, elle dépote plutôt pas mal !


98

Ah, 1998… L'apparition de l’euro, la victoire de la France en Coupe du monde, les 50 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, en bref, une bien belle année, qui sera également marquée par l’ouverture de la dernière ligne de métro de l’époque, la 14, montant à 16 le nombre de lignes total. Il aura donc fallu 98 années pour atteindre le point où nous en sommes aujourd’hui. Une vitesse assez record pour l’époque, quand on constate que, visiblement, avec le retard qui s’accumule de plus en plus, il faudra au moins autant de temps pour rajouter les 4 prochaines…


321

Voilà, au 1er janvier 2025, le nombre de stations comprises sur le réseau du métro parisien. Bon, alors d’accord, on est encore loin des records à plus de 500 détenus par Shanghai et Pékin, mais 1) on n’évolue pas à la même échelle non plus et 2), on trouve que c’est déjà très honorable, et surtout assez compliqué comme ça quand on essaye de toutes les citer sur Paris de tête. Surtout qu’avec l’ouverture des 4 lignes du Grand Paris Express, ce sont 65 nouvelles qui viendront s’ajouter à la liste, ce qui ne risque pas de nous faciliter la tâche.


4 000

4 000, ça pourrait être le nombre de rats qu’on croise au cours d’une vie dans les couloirs du métro. Ou le nombre de sourires contrits échangés avec ses voisins lorsqu’on est témoins d’une situation gênante. Ou bien le nombre de fois par semaine où on se dit que, décidément, ça ne sent vraiment pas bon par ici. Mais ici, il s’agit tout simplement du nombre minimum de panneaux de signalisation disposés dans les stations et à bord des trains pour vous aider à trouver votre chemin. La rumeur raconte que près de 99% d’entre eux sont répartis entre Châtelet et la connexion de l’enfer Auber/Opéra/Saint-Lazare/…


500 000

500 000, vous en conviendrez, c’est un très, très grand nombre. Et il faut dire qu’en km, ça représente plus de 12 fois le tour de la Terre. Ce qui vous donne une idée d’à quel point c’est vraiment un très, très grand nombre. Eh bien figurez-vous que c’est également la distance parcourue chaque jour par les rames du métro parisien. Et on trouve que c’est quand même un sacré bout de chemin.


50 793 790

En moyenne, parce qu’on n’est pas à 2 ou 3 touristes près, c’est le nombre de personnes qui passent chaque jour à la station gare du Nord, en faisant ainsi la station la plus fréquentée de Paris, mais aussi et surtout d’Europe. On comprend mieux que ce soit vraiment le bazar à chaque fois qu’il se passe un truc là-bas. En tout cas, même combat que pour Châtelet, pas sûr que ce soit l’endroit le plus stratégique de Paris pour effectuer un changement ou donner rendez-vous à un pote. À bon entendeur…


Bonus : 47,5

Pour ce dernier chiffre, on s’éloigne un peu du métro pour rejoindre les contrées lointaines et mystérieuses du RER D. En effet, 47,5 correspond à la température maximale jamais enregistrée dans une rame des lignes RATP et SNCF. Donc la prochaine fois que vous aurez un petit coup de chaud sur la 13, même si on ne diminue pas votre souffrance, on vous propose cependant de prendre un peu de recul et de penser aux pauvres âmes qui n’ont d’autres choix que de s’engouffrer dans ces wagons qui représentent très certainement un avant-goût de l’enfer.


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