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Un ado devient aveugle après ne s’être nourri que de frites et de Pringles

Publié le 27 mai 2021 à 17h39

Modifié le 27 mai 2021 à 17h52

par Sarah Leris

C’est la news chelou du jour : tu vois, il y a pire que toi au final. Comme quoi, les légumes verts, c’est pas si horrible finalement.

Des carences depuis plusieurs années

C’est à 14 ans qu’il a commencé à avoir des problèmes de santé et avoir l’ouïe en baisse, en raison d’un trop gros manque de vitamines. « Son régime consistait essentiellement à une portion de frites par jour, qu’il achetait au resto de fish and chips du coin. Au goûter, il grignotait des Pringles, et de temps en temps une tranche de jambon entre deux tranches de pain blanc », détaille le dr Denize Atan qui l’a pris en charge à l’hôpital de Bristol. Un peu léger pour un ado en pleine croissance.

Forcément, l’ado a rapidement eu une carence en B12 et en tout un tas d’autres vitamines nécessaires au corps humain. Mais étant victime de troubles de l’alimentation, il refusait même de prendre des compléments censés le sauver. « Il explique cela par une aversion de certaines textures de nourritures, et les frites et les chips étaient les seules choses qu’il arrivait à manger. » Trois ans plus tard, le voilà devenu aveugle. Mangez de la soupe, les enfants.

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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