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Adrien Cachot ouvre un resto éphémère au Perchoir aujourd’hui pour 3 mois

Publié le 18 octobre 2021 à 10h29

Modifié le 18 octobre 2021 à 10h31

par Sarah Leris

« Ça fait longtemps que j'attends ce moment, à partir de demain, je prends les commandes du restaurant du Perchoir Ménilmontant pour une durée de trois mois. Vraiment beaucoup de plaisir de retrouver le chemin des cuisines. Hâte de vous y accueillir avec toute mon équipe ! » Ainsi Adrien Cachot annonce-t-il son take-over de l’une des tables les plus branchées du 11e.

Pas de carte mais un menu unique surprise

C’est donc en haut du Perchoir, avec son incroyable vue sur la capitale, que l’on peut désormais déguster la cuisine de l’ancien finaliste de Top Chef. Au programme, pas de programme, mais un menu unique à 95€ et une volonté d’habiter la saison avec un menu toujours plus créatif et surprenant, comme à son habitude, tous les soirs de la semaine. On n’en dit pas plus, laissez-vous guider.

Un gros coup pour le groupe, qui n’en est pas à son coup d’essai. Après Tontine de Céline Pham et une précédente collaboration avec Adrien Cachot sur Nomade pendant le Festival de Cannes, le resto de cuisine perchée continue d’inviter des chefs nomades d’exception. Et la recette fonctionne : annoncé le soir du dimanche 17 octobre, le take-over d’Adrien a explosé les records avec des réservations complètes pour le mois d’octobre en seulement quelques instants. Le reste des réservations ouvrira tous les 1ers du mois, soyez rapides.

Adrien Cachot x Le Perchoir
Dès le 18 octobre 2021
Du lundi au vendredi soir
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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