« Paris ne sera plus jamais comme avant. » C’est en tout cas l’objectif d’Anne Hidalgo au lendemain des JO, comme elle l’a exprimé lors d’un entretien au quotidien Ouest France samedi 31 août. Dans la liste des métamorphoses, l’installation pérenne des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, d’ores et déjà actée : « En tant que maire de Paris, la décision me revient et j’ai l’accord du CIO. Donc oui, ils vont rester […] », a-t-elle assuré. Une mesure qui s’accompagne de plusieurs changements supplémentaires permettant aux Parisien·nes de circuler plus librement aux alentours du monument.
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Paris médaillé ! Paris célébré ! Paris transformé !
Si les Jeux n'avaient suscité que peu d’engouement, la Ville aurait retiré les œuvres d’art et structures dédiées sans broncher. Oui mais voilà, le nombre de téléspectateurs a explosé (24,4 millions rien que devant de la cérémonie d’ouverture) et les places pour assister aux épreuves n’ont jamais été aussi bien vendues dans l’histoire moderne des JO. Paris 2024 est l’olympiade de tous les records.
Aux grands exploits, les grandes transformations : il survivra ainsi à la compétition différentes structures. On comptait déjà les centres et villages construits pour l’occasion, la vasque olympique, dont l’installation permanente au jardin des Tuileries dépend d’Emmanuel Macron, et désormais, la Dame de fer connaît son destin. D’ordinaire sobrement habillée de fer puddlé, les anneaux olympiques géants accrochés au début de l’été ne seront pas retirés. « C’est très beau, cette idée d’allier la tour Eiffel, monument conçu comme étant éphémère pour une Exposition universelle, aux Jeux, moment éphémère qui aura aussi marqué Paris et notre pays. Je veux que les deux restent mariés », justifie Anne Hidalgo. Et ce, même si les descendant·es de Gustave Eiffel désapprouvent, jugeant que le monument compte de plus belles ambitions que celle d'être constamment associé aux JO.
« La tour Eiffel, qui est devenue le symbole de Paris et de la France, a une vocation beaucoup plus large que celle d’être associée définitivement à une organisation ou à un concept comme les Jeux Olympiques ».
— Baptiste Gianeselli (@BGianeselli) September 2, 2024
Savin Yeatman-Eiffel, arrière-arrière-petit-fils de Gustave Eiffel pic.twitter.com/uhT93NhWAa
Pérenniser la piétonnisation du site
Autre mesure abordée par la maire PS de Paris : maintenir la piétonnisation des abords de la façade nord de la tour Eiffel, comme ce fut le cas durant l’été. « Je confirme que les voitures ne reviendront pas devant la tour Eiffel à la fin des Jeux. C’est très clair », a-t-elle annoncé à Ouest France, précisant qu’une voie réservée aux véhicules de sécurité et de secours ainsi qu’aux bus et taxis serait créée, ainsi qu’une piste cyclable.
Plusieurs projets semblables seront menés dans différents lieux emblématiques de Paris, comme le pont d’Iéna, les places de la Concorde, du Trocadéro et de Varsovie. Celles-ci devraient être largement piétonnisées et végétalisées afin de « réduire considérablement la circulation automobile ». Vous l'aurez compris, la feuille de route d'Anne Hidalgo avant la fin de son mandat est bien remplie.
🔴 ALERTE INFO - #Paris : "Après les #Jo2024, les voitures ne reviendront pas devant la Tour #Eiffel", a promis Anne #Hidalgo.
— FLASH INFO Ile-de-France (@info_Paris_IDF) February 5, 2024
👉 La maire prévoit de végétaliser le #Trocadéro et de piétonniser le pont d'Iéna pour former "un grand parc". (Ouest-France) #Paris2024 pic.twitter.com/Bua1zKbcy3