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5 jours plus tard… on en sait plus sur les attestations de sortie

Publié le 24 mars 2021 à 15h57

Modifié le 24 mars 2021 à 19h20

par Valentine E

Depuis ce mardi 23 mars, on peut faire notre attestation de sortie via l’application TousAntiCovid. Et c’était pas trop tôt ! 16 départements sont confinés depuis ce vendredi 19 mars et les gens ne comprenaient pas bien les mesures décidées.

 

Un super cafouillage 

Ce jeudi 18 mars, Jean Castex a annoncé que 16 départements étaient confinés à nouveau pour au moins 4 semaines. On a alors le droit à 10km et aucune limite d’heure pour se promener. Au sujet des attestations, au début tout est clair, ça reprend comme avant avec un formulaire à remplir pour chaque sortie. Or, mauvaise nouvelle, le vendredi soir à 19h, toujours pas d’informations sur les attestations qui n’ont pas été changées alors que le confinement commence.

Dès le samedi, Jean Castex déclare alors que toute sortie à moins de 10km n’est plus soumise à attestation (en fait, c’était juste pour éviter que tout le monde gueule parce qu’on n’avait pas mis à jour le formulaire à remplir). Résultat, les gens sont contents mais en même temps perdus : est-ce qu’on est vraiment confiné.e.s si on peut faire 10km sans prendre une amende ?

C’est seulement le dimanche que l’attestation pour les départements confinés sort, du coup, pour les personnes se déplaçant à plus de 10km de leur domicile. Et le formulaire ne se trouve toujours pas sur TousAntiCovid qui aurait dû faciliter la chose !

 

Maintenant que l’attestation est à jour, la grande question était : est-ce qu’elle va redevenir obligatoire pour tous les déplacements ? Gérald Darmanin nous a rassuré ce mercredi matin en expliquant que les attestations ne serviraient que pendant les heures de couvre-feu – donc entre 19h et 6h – et pour les déplacements à plus de 10km de notre domicile. Pour les autres déplacements, il suffit de montrer un justificatif de domicile en cas de contrôle.  

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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