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Cette attraction mythique de Disneyland va bientôt être remplacée

Publié le 4 septembre 2024 à 08h30

par Clémence Varène

Nouveau land Reine des Neiges, nouveau nom pour le Studio, nouvelle montagne russe autour de l’univers du Roi Lion Ces dernières semaines, le parc Disneyland Paris ne cesse de faire parler de lui. Et visiblement, ça n’est pas terminé. En effet, depuis plusieurs années maintenant, l’une des attractions favorites du grand public n’arrête pas de soulever des polémiques autour d’un décor jugé raciste. Pour remédier à ce problème majeur, le manège devrait être transformé très prochainement, et ce partout dans le monde.


Un pays imaginaire… un peu arriéré

Qui n’a jamais rêvé, enfant, de survoler Londres en compagnie de Peter Pan, Wendy, Jean et Michel, de visiter le pays imaginaire, et de se battre contre le Capitaine Crochet ? Un désir que les parcs Disney avaient réussi à satisfaire à travers un manège un peu enfantin, certes, mais néanmoins magique : "Le Vol de Peter Pan". À bord d’un bateau volant, les fans de Disney y découvrent tout l’univers et les décors du film.

Seulement voilà, l’une des scènes proposées ne fait clairement pas l’unanimité. On peut y voir les Indiens du Pays Imaginaire, représentés autour d’un feu de camp, avec des plumes sur la tête, et des nez assez proéminents. Autant de préjugés racistes qui ne sont absolument plus acceptables à notre époque. Et quand on sait que le design de l’attraction date de 1955 (soit 2 ans après la sortie du film), on se dit qu’en effet, il est grand temps de faire quelque chose pour remédier à ça.


Une transformation qui a su se faire attendre

Il aura donc fallu patienter près de 70 ans pour pouvoir avoir droit à un véritable changement de la part des concepteurs des parcs. Modification qui devrait prendre place à travers le monde, puisque chaque réplique de l’attraction "Le Vol de Peter Pan" est concernée. Un laps de temps astronomique, qui pose encore plus question quand on sait que la représentation des Amérindiens avait également été très critiquée lors de l’adaptation cinématographique de 2015, ou Lily la Tigresse est interprétée par une actrice blanche. Et que le film original est censuré sur Disney + à cause de ces représentations hasardeuses

Quoi qu’il en soit, tout vient à point à qui sait attendre, et les modifications devraient enfin voir le jour très bientôt. C’est même d’ailleurs déjà le cas pour la version de l’attraction qui se trouve dans le parc de Floride. L’ancien tableau problématique a été remplacé par une nouvelle scène, où l’on peut voir l’amie de Peter Pan danser autour d’un feu avec sa grand-mère, pendant que des personnes aux nez tout à fait normaux jouent du tambour à côté.

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

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par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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