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Bacardi à la rescousse dans la lutte contre le coronavirus

Publié le 2 avril 2020 à 11h09

Modifié le 2 avril 2020 à 17h35

par Zoé Stene

On vous voit venir : non, le groupe Bacardi n'a pas décidé de distribuer une bouteille de Martini par foyer ! Non seulement l'entreprise familiale a offert son aide dans la production de gel hydroalcoolique, mais elle s'est également engagée à soutenir ses bars et restaurants partenaires. Un bel élan de solidarité de la part de ce géant du spiritueux qui vient de fêter ses 158 ans d'existence.


1,1 million de litres de gel hydroalcoolique

De Cognac en France à Pessione en Italie en passant par Puerto Rico; 8 sites de production à travers le monde se sont engagés à offrir assez d'éthanol pour participer à la production de désinfectant pour les mains à hauteur de 1,1 millions de litres et ainsi, faire face à la pénurie mondiale de gel hydroalcoolique. Un soutient bienvenu lorsqu'on connaît l'importance de ce produit, notamment pour le personnel soignant.


3 millions de dollars pour sauver les commerces

Depuis les mesures de confinement prises par les différents gouvernements à l'échelle mondiale, beaucoup de commerces rencontrent des difficultés de trésorerie et sont d'ores et déjà en danger. Pour tenter de sauver nos bars et restaurants de quartier, Bacardi débloque une aide financière de 3 millions de dollars pour soutenir ses partenaires du monde entier, et ce parallèlement à son engagement auprès de plusieurs ONG. 


Un bon début

« Ce n'est que le début. Nos équipes travaillent d'arrache-pied pour identifier plus de façons d'aider notre communauté de commerces. Nos équipes, marques et collaborateurs locaux sont engagés à donner un coup de main pendant toute la durée de cette épreuve sans précédent. », déclare-t-on chez Bacardi.


À quoi cela sert-il d'être un géant si on ne peut pas aider intelligemment ? Merci Bacardi ! #RaiseYourSpirits sur Instagram pour suivre les prochaines actions de Bacardi. 

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogène et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es a tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogène avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisée par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraques, nassage et de gaz lacrymogène. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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