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Beyoncé annonce son grand retour cet été avec un nouvel album

Publié le 16 juin 2022 à 15h55

Modifié le 16 juin 2022 à 16h38

par Lila D

La star internationale avait sorti en 2016 son album Lemonade, qui était arrivé dans les bacs et sur les plateformes de streaming comme un pavé dans la marre : les allusions à sa vie de couple tumultueuse avec le rappeur Jay Z, son humeur vengeresse, et ses clips puissants avaient fait un buzz monumental à l’époque. Cette fois-ci, l’interprète de Single Ladies a annoncé jeudi 16 juin la sortie d’un projet pour fin juillet, et le moins qu’on puisse dire c’est que ses fans trépignent d'impatience.

Une annonce énigmatique

La star a changé sa biographie sur Instagram, mentionnant: « acte i - RENAISSANCE -7.29 », et sous entendant que les fans devaient s’attendre à quelque chose pour le 29 juillet prochain. Ces derniers sont habitués à ces énigmes depuis la sortie de son avant dernier album, nommé BEYONCÉ qu’elle avait à l’époque sorti sans aucune promotion. Le projet s’était révélé être un album visuel avec un clip par chanson, recette qu’elle reproduit depuis sur tous ces projets. Quand on est Beyoncé, il suffit d’un post pour rendre fou le monde entier.

Un album solo

D’après The Sun, Beyoncé « a écrit tous les titres pendant la pandémie, lorsqu’elle était désespérée et voulait absolument être sur scène et avec ses fans ». Rate R&B de son côté, révèle que le projet comprendrait 16 titres. On espère que la star prévoit une tournée pour retrouver ses fans et partager sa musique avec eux. Pour les plus impatients, il est possible de pré-commander une box RENAISSANCE sur l’espace « store » de l’Instagram de Queen B. Une chose est sûre : l’attente est insoutenable.

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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