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La RATP change les règles dans le métro pour réduire les retards

undefined undefined 15 novembre 2025 undefined 07h30

Clémence Varène

En janvier 2025, on vous faisait part d’une statistique absolument effroyable : depuis 2019, le nombre de bagages oubliés dans les transports en commun a augmenté de 260%. Là où le bât blesse, c’est que non seulement ces abandons à répétition nous interrogent sur l’état de santé mentale des Parisiens, mais en plus, ils sont à l’origine d'interruptions du trafic extrêmement nombreuses, afin de permettre aux équipes de sécurité de détecter la présence de potentielles bombes. Heureusement, la RATP, face à la gravité de la situation (et surtout sa pénibilité), a décidé de prendre les choses en main.


Un changement de fonctionnement bienvenu

Avant de vous faire part du bouleversement que pourrait bien vivre tous les usagers du métro prochainement, petit rappel sur la situation actuelle. Aujourd'hui, en cas de bagage oublié, une rame doit être évacuée entièrement, et stationner à quai en attendant l’arrivée des démineurs, entraînant des perturbations de trafic majeures, le temps que tout soit résolu et que le wagon concerné puisse repartir.

Cependant, dès le 1er janvier prochain (soit demain à peine), il n’en sera plus rien. Selon les dernières consignes reçues par les agents de la régie des transports parisiens, à partir de la nouvelle année, les rames concernées seront envoyées directement sur des voies de garage, permettant le passage des autres trains. Et si le colis suspect se trouve sur le quai, les métros pourront continuer à circuler, sans marquer l’arrêt, tout simplement.


Une décision qui crée la polémique

Si certains saluent cette nouvelle mesure, qui permettra sans doute de réduire de manière importante les perturbations, d’autres au contraire mettent en lumière le côté aberrant, et surtout dangereux, d’un tel système. Et en même temps, on doit bien reconnaître que si un sac sur un quai contient une bombe, que le métro soit à l’arrêt ou en mouvement, les dégâts seront les mêmes. Pourtant, cette décision a été prise après une longue réflexion avec la police et les pompiers. Reste à voir si, dans les faits, ça change quelque chose aux problèmes de ponctualité des Parisiens !