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Bientôt une pénurie de riz dans les supermarchés ?

Publié le 17 octobre 2022 à 12h18

Modifié le 17 octobre 2022 à 16h27

par Maria Sumalla

Il semblerait bien que le riz fasse bientôt son entrée sur la longue liste des produits victimes de pénurie. Cette fois-ci, c’est le dérèglement climatique qui en est le coupable. Thierry Lievin, président du Syndicat de la Rizerie française, confie à BFMTV que la céréale sera de plus en plus compliquée à importer. Partout dans le monde, les récoltes de riz sont perturbées, et plus particulièrement la variété basmati, l’une des plus consommées.

Le réchauffement climatique a entraîné un enchaînement de grosses chaleurs et de pluies diluviennes en Inde et au Pakistan, qui ont provoqué la perte de 250 000 tonnes de riz, soit 25 % de la production annuelle. Pour éviter un désastre alimentaire, les deux pays choisissent de privilégier la population locale et donc de limiter les exportations. Le Syndicat de la Rizerie française prévoit une hausse du prix à l'importation, et donc, une hausse des prix de vente dans les rayons des supermarchés. Il va donc falloir privilégier les pâtes.

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogène et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es a tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogène avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisée par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraques, nassage et de gaz lacrymogène. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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