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Boire du thé noir favoriserait notre longévité

Publié le 31 août 2022 à 11h59

Modifié le 31 août 2022 à 15h24

par Nicolas Cogoni

Des chercheurs de l’US National Cancer Institute ont réalisé une étude sur la consommation de thé noir et le taux de mortalité. D’après les résultats, cette boisson favoriserait une meilleure qualité de vie en général et par conséquent, favoriserait la longévité. Pour en venir à cette conclusion, les scientifiques ont interrogé près de 500 000 hommes et femmes, âgés de 40 à 69 ans, sur leur consommation de thé. Les scientifiques ont ensuite suivi pendant une dizaine d'années, l'ensemble des sujets afin de comparer leur consommation de thé avec le taux de décès causé par diverses maladies

Le secret d’une vie plus longue ?

Les conclusions de cette étude, publiées dans les Annals of Internal Medicine, sont pour le moins intéressantes. Car oui, les résultats démontrent qu’une consommation régulière de thé noir (2 tasses minimum par jour), aiderait à diminuer les risques de mortalité de 9% à 13%, par rapport à des personnes qui n’en boivent pas.

Alors ok, sa consommation diminuerait le risque de mortalité, mais pourquoi ? Le thé noir serait tout simplement riche en flavonoïdes, un puissant antioxydant qui protègerait nos cellules des radicaux libres. Par conséquent, cela diminuerait le risque de développer certains cancers, des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux ou encore des maladies respiratoires. Alors une chose est sûre, le thé, qu’il soit vert ou noir, ne vous fera pas de mal, bien au contraire. 

US National Cancer Institute

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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