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Que faire à Paris ce week-end ? (7-9 janvier)

Publié le 7 janvier 2022 à 11h55

Modifié le 7 janvier 2022 à 12h11

par Sarah Leris

Vendredi 7 janvier

On va voir un spectacle au Consulat

Le Consulat rouvre ses portes ce vendredi avec, dès 19h, une représentation de Période bleue par la Compagnie Mandorle. Deux femmes, deux hommes et une parole qui circule entre des amants, d’hier et d’aujourd’hui. Parfois des dialogues, mais souvent de courts monologues, états de leurs vies, de leur mémoire, de leurs regrets, et de leurs espoirs. C’est poétique et simplement beau.

Le Consulat
14 avenue Parmentier — 11e
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On va taper du pied

Oui, bon, on n’a pas vraiment le droit de danser. Mais on peut taper du pied, non ? Ca tombe bien, le groupe de post punk électrique des Menades nous prépare un DJ set de qua-li-té à la Mécanique Ondulatoire, à défaut de transpirer, tu pourras au moins régaler tes oreilles. Et c’est gratuit. Bim.

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DJ set Menades à la Mecanique Ondulatoire
8 passage Thiéré — 11e
21h
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Samedi 8 janvier

On va à une friperie au kilo

Avis aux amateurs de bons plans et de bonnes actions : une énorme braderie signée Emmaüs Alternatives a lieu ce week-end à la Halle des Blancs Manteaux. Ou le rendez-vous de tous les chineurs pour trouver les sapes, bouquins et bibelots de vos rêves. « 1 Kilo = 10 euros + 1 Bonne Action ».

Friperie Emmaus Alternatives
48 rue Vieille-du-Temple — 3e
Du vendredi 7 au samedi 8 de 10h à 19h
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On écoute un showcase

La plupart des concerts a beau être annulée, certains résistent encore et toujours à l’envahisseur. C’est le cas de Fleur bleu.e, qui sera en showcase gratuit au Walrus ce samedi à 19h. L’occasion de découvrir les morceaux tout doux du duo de dream pop qui brode une musique à partir de rêves et de cauchemars, qui engage nos fragilités et fait l’éloge de nos sensibilités et de la beauté dans les petites imperfections. Tout doux, on a dit.

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Le Walrus
34 ter rue de Dunkerque — 10e
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Dimanche 9 janvier

On déguste une galette hors du commun

Tout prétexte est bon à prendre pour se régaler. Et ce dimanche, on craque pour la galette absolument folle du chef Hugues Pouget chez Hugo&Victor, combinaison de frangipane et de combawa du Var, son agrume de coeur. La version tradi avec beurre de Charentes-Poitou, amande d’Occitanie et farine de gruau de blés français vaut tout autant le détour : tous les produits sont ultra sourcés, les recettes pensées avec soin, pour un résultat à tomber.

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On aide les plus démunis

Envie d’utiliser ton temps libre pour te sentir utile ? L’asso Share organise, chaque semaine, des maraudes sur les secteurs de République ou de Denfert-Rochereau. Ce dimanche, le circuit prévoit de venir en aide aux sans-abris le long du canal Saint-Martin avec des plats chauds, mais aussi des vêtements, des kits d’hygiène, du café et des petites douceurs. Pour y participer, il faut s’inscrire au préalable en contactant l'asso sur Facebook : elle est constamment à la recherche de nouveaux bénévoles, alors n’hésite pas à donner un peu de ton temps !

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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