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Voici les lignes affectées par la grève en décembre

Publié le 22 novembre 2019 à 10h37

par Morgane Espagnet

À deux semaines de la grève illimitée du 5 décembre contre la réforme des retraites, syndicats et directions s’organisent. On fait donc le point avec vous sur les jours de grève à venir à la SNCF et à la RATP.

Suite à la très forte mobilisation des salariés de la RATP vendredi 13 septembre, plusieurs organisations syndicales ont lancé un appel à une première journée de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites le jeudi 5 décembre. Comme un avertissement, le secrétaire général adjoint Unsa-RATP, Laurent Djebali, a annoncé via le site Paris-Actu : « Zéro métro, zéro RER et très peu de bus ». Les perturbations de trafic commenceront dès le mercredi 4 décembre à 22h.

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Les trains concernés par la grève illimitée : 

Côté SNCF, des perturbations devraient affecter le trafic des grandes lignes des TGV et des TER dans 13 régions, à savoir : Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la collectivité territoriale unique de Corse, le Grand Est, les Hauts-de-France, l’Île-de-France, la Normandie, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie, les Pays de la Loire, la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les grévistes auront cependant l’obligation de se déclarer 48 heures avant le début du mouvement. Des remboursements seront prévus pour les voyageurs subissant des annulations de train SNCF.

Mais la grève nationale affectera aussi bien les trains grandes lignes que les trains régionaux. Il faudra donc s’attendre à des perturbations sur les lignes TGV, TER, Intercités, TGV Lyria, Thalys, Eurostar, Transilien, Ouigo, RER A, B, C, D et E et le T4 du tramway.

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Les transports en commun affectés par la grève illimitée en Île-de-France : 

Pour la RATP, le préavis de grève concernera l’ensemble des lignes de transports en commun, soit le bus et le Noctilien, les lignes de métro 2, 3, 3 bis, 4, 5, 6, 7, 7 bis, 8, 9, 10, 11, 12 et 13, le RER A et B, les tramway T1, T2, T3a, T3b, T5, T6, T7, T8.

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La grève sera reconductible sans date de fin de mouvement et pourra donc s’étendre jusqu’en 2020. La RATP va donc proposer des services de mobilité complémentaires pour pallier au mieux les désagréments causés par la grève. Le 13 septembre dernier, la RATP avait d’ailleurs noué des partenariats avec des loueurs de VTC, scooters, vélos et trottinettes en libre-service. Des réductions allant jusqu’à -50 % pour les usagers des métros et RER, dont 10 lignes avaient été fermées, du jamais vu depuis plus de 10 ans.

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Si comme nous, vous allez généralement au boulot en métro, sachez qu’à partir de décembre, il va falloir faire une croix dessus. À la place, vous pourrez vous déplacer en vélos et trottinettes électriques, VTC, taxis, moto-taxis, scooters en libre-service, covoiturage, autopartage et locations de voitures. Un gros mois de mobilisation en perspective donc, qui devrait fortement ralentir le trafic. Affaire à suivre… et peut-être télétravail à prévoir.

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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