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La capitale a émis 35% de gaz à effet de serre en moins en 12 ans !

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Clémence Varène

© Ekaterina Pokrovsky / Shutterstock

Airparif, spécialiste de la qualité de l’air dans la capitale, a sorti ce vendredi 12 décembre une nouvelle étude relative aux émissions de gaz à effet de serre de la capitale. Et on a une excellente nouvelle, ces dernières ont considérablement diminué au cours de la dernière décennie.

On le sait, la capitale est légèrement asphyxiée. Que ce soit à cause des transports, des fumées industrielles ou du facteur humain, les sources de pollution sont nombreuses, et ce n’est pas une très bonne nouvelle pour nos petits poumons. Pourtant, depuis quelques années, il semblerait que, sans être optimale, la qualité de l’air s’améliore de plus en plus, notamment grâce à des émissions de gaz de plus en plus faibles. C’est en tout cas le constat établi par Airparif sur la dernière décennie — voire même un peu plus —, et cette nouvelle nous met en joie.


Un bilan plutôt positif

Et si, dans quelques années, on n’avait plus besoin d’aller à la montagne pour profiter d’un bon bol d’air pur ? Cette image, un peu optimiste, on vous l’accorde, n’est pourtant pas dénuée de sens face au dernier rapport publié par Airparif. Déjà qu’il y a quelques mois, l’organisme nous apprenait que la qualité de l’air dans la capitale allait de mieux en mieux, il semblerait que ses émissions soient également de plus en plus pures.

En effet, à en croire les études menées entre 2010 et 2022, en 12 ans, les rejets de gaz à effet de serre et ceux de particules fines PM2.5 (nocives à l’inhalation) ont diminué respectivement de 35 et 43%. Une excellente nouvelle, même si Airparif précise que les efforts sont à poursuivre pour avoir de véritables conséquences sur le réchauffement climatique et sur l'avenir de la planète.


Plusieurs secteurs en transformation

Dans le détail, cette nette amélioration est due à des transformations énergétiques dans plusieurs secteurs. En tête de liste, les transports et le secteur résidentiel. En effet, en Île-de-France, l’usage de la voiture a fortement diminué ces dernières années (merci Hidalgo), et beaucoup de particuliers ont effectué des travaux de rénovation énergétique, pour une meilleure consommation, et donc moins d’émissions. L’organisme précise tout de même que si ces deux secteurs sont ceux ayant fait les plus gros progrès, ils restent les deux plus polluants à l’heure actuelle. Alors surtout, on ne relâche pas nos efforts et on continue dans cette voie !