Au cours d'une interview sur la plateforme Twitch, le Premier ministre s'est exprimé sur la politique de territorialisation du gouvernement dans l'application des restrictions anti-Covid et a indiqué que le taux d'incidence – c'est-à-dire le nombre de cas confirmés sur les sept derniers jours, rapportés à 100 000 habitants – était désormais fixé à 400 pour l'imposition de nouvelles restrictions. Alors, confinera ou confinera pas ?
Un seuil déjà dépassé dans certains départements d'IDF
« On a démarré [le confinement le week-end] dans ces départements, quand le taux d'incidence était à 400 pour 100 000 habitants. Il est encore en dessous en Île-de-France. » Et tant que ce chiffre n'est pas atteint, « on ne peut pas prendre les mêmes mesures », a déclaré Jean Castex. Pourtant, dans certains départements d'Île-de-France il dépasse déjà les 400 ; la Seine-Saint-Denis compte en effet un taux d'incidence de 486, 428 dans le Val-de-Marne et 440 dans le Val-d'Oise.
Questionné par les viewers sur cette différence de traitement entre l'Île-de-France et le Pas-de-Calais – confiné le week-end depuis le 4 mars dernier –, le Premier ministre a expliqué que l'île-de-France devait faire l'objet d'une décision globale eu égard aux nombreux flux de population et que les différents taux des départements ne pouvaient pas être considérés isolément.
Une moyenne de 391 en région parisienne
Bien que le risque de faire l'objet de mesures de confinement augmente de jour en jour, l'exécutif rappelle que si une telle décision devait être prise, elle le serait uniquement en dernier recours. Il apparaît cependant que les services de réanimation des hôpitaux d'île-de-France soient de plus en plus saturés, la saturation étant également l'un des critères essentiels dans les décisions de reconfinement...
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— BFMTV (@BFMTV) March 15, 2021