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Céline Dion : le grand come-back à la cérémonie d’ouverture des JO ?

Publié le 10 juin 2024 à 16h00

Modifié le 10 juin 2024 à 17h26

par Clémence Varène

L'appât du gain, est-ce donc tout ce dont il aura suffi pour que l'interprète de “My Heart will go on” revienne sur le devant de la scène ? C’est en tout cas ce que laisse sous-entendre Le Canard Enchaîné. Ou du moins ses lecteurs, qui se plaisent à croiser des sources un peu douteuses, et des informations incomplètes venues de tous les côtés. On vous explique.


Des indices par centaines

Tout commence il y a quelques semaines quand, lors d’une interview auprès du magazine Vogue, Céline Dion annonçait vouloir tout faire pour revoir la tour Eiffel. Une déclaration qui n’a pas manqué de faire naître théorie sur théorie sur les réseaux sociaux. Et pour cause, la chanteuse avait participé quelques jours plus tôt à la campagne olympique de l’équipe du Canada. Il n’en fallait pas plus pour que certains fassent un immense raccourci, et y voient là un signe évident de la présence de "Céliiiiine" aux côtés d’Aya Nakamura le 26 juillet.

Et pour couronner le tout, et rajouter un peu de piment à toute cette histoire, on apprenait grâce au Canard Enchaîné il y a quelques jours que, pour la cérémonie d'ouverture, le gouvernement a dépensé la somme de 2,7 millions d’euros pour les seuls deux artistes invités. Un montant astronomique, qui a aussitôt déchaîné les foules une fois encore. Car qui ? Qui d'autre que la grande dame québécoise pourrait coûter si cher (du moins si l’on reste dans le champ des artistes francophones) ? Pour l'instant, seuls le Président et Thomas Jolly, organisateur de la cérémonie, connaissent les deux noms définitifs, mais beaucoup sont déjà en train de rêver. 


Rien n’est joué

Si l’on a la chance d’accueillir la star internationale à Paris dans quelques semaines, ce serait la deuxième fois qu’elle serait conviée à animer une cérémonie d’ouverture, puisque Madame Dion avait déjà performé en 1996 lors des JO d’Atlanta. Mais bon, ne nous emballons pas, puisque pour l’instant, il semble encore très improbable que la chanteuse nous fasse l’honneur de sa présence. Pour rappel, elle a annoncé en 2019 être atteinte du syndrome de la personne raide, une maladie neurologique très rare, qui l’empêche de monter sur scène depuis plusieurs années, et à propos de laquelle elle se livre dans un documentaire qui sortira le 25 juin : Je suis : Céline. Du coup, même si on a très envie d’y croire, on préfère prendre toutes ces informations avec des pincettes. On lance les paris ?

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par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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