Le compte à rebours a commencé. Ce ne sont plus que 100 petits jours qui séparent Paris du début des Jeux, dans un contexte incertain à bien des égards. Le temps était donc venu pour Emmanuel Macron d'aborder plusieurs enjeux liés à la compétition au micro de BFMTV et RMC, et notamment le dispositif de sécurité autour de sa cérémonie d’ouverture.
JO 2024 - Plan B : Emmanuel Macron annonce qu'en cas de menace la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques pourrait être limitée au Trocadéro ou rapatriée au Stade de France (itw à RMC - BFMTV).pic.twitter.com/P9FqAujIZn
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) April 15, 2024
« Des plans B, et même des plans C »
Dans les mois passés, le niveau "urgence attentat" a été décrété deux fois dans le pays, après l’attaque au couteau à Arras survenue le 13 octobre 2023, et fin mars 2024, suite à l’attentat au Crocus City Hall près de Moscou. Bon nombre de Français·es se préoccupent alors de la menace terroriste, inquiétude à laquelle Emmanuel Macron est venu répondre : si cette cérémonie d’ouverture est une « première au monde », qu’ « on peut le faire et qu’on va le faire », le chef de l’État s'est montré prévoyant. « Il y a des plans B, et même des plans C », a-t-il ajouté, assurant que les risques seront analysés « en temps réel ». Le premier scénario envisagé par le gouvernement est de limiter la cérémonie au Trocadéro, et donc ne pas la faire entièrement sur la Seine. Seconde hypothèse : la rapatrier au Stade de France, « parce que c'est ce qui se fait classiquement ».
Cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024: un plan B, voire un plan C évoqué par Emmanuel Macron, une première pic.twitter.com/K1HfHZSnlc
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Afin de rassurer les Français·es, Emmanuel Macron a rappelé qu’un dispositif de sécurité XXL serait mis en place « des semaines avant le début de la cérémonie d’ouverture. » Autour de la Seine, il faudra s’adapter à la circulation, particulièrement restreinte, en témoigne la carte de la Préfecture de Paris présentant le périmètre de sécurité en vigueur dès la mi-juillet autour de la Seine. La jauge des spectateur·ices a également été divisée par deux, pour atteindre 320 000 personnes. « On a décidé de mettre un système de billetterie pour les quais hauts et pour les quais bas qui sont payants. Pour les quais hauts qui sont gratuits, il y a aussi une billetterie pour pouvoir savoir qui vient. »
© Préfecture de Paris
Vers une « trêve olympique » ?
Pour faire rayonner l'événement, l’une des lubies d’Emmanuel Macron est également de parvenir à établir une très ambitieuse « trêve olympique », à plusieurs échelles. Internationale, d’abord : le président a évoqué son vœu de voir cesser les combats internationaux à Gaza ou en Ukraine. Nationale, ensuite : interrogé par Apolline de Malherbe sur la perspective d'une grève de la fonction publique après le préavis de grève déposé par la CGT, Emmanuel Macron a simplement dit faire « confiance » aux acteurs. Le monde s'arrêtera-t-il de tourner lors des Jeux, les bombes de pleuvoir et les salariés d'exercer leurs droits ? Qui vivra verra.